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Le beauf de la République est une femme : N. Morano !
mardi 15 décembre 2009, par
Le beauf de la République est une femme : N. Morano ! (ce 14 déc 2009)
La liste des « beaufs de la République » [Amitié entre les peuples] s’allonge : A près J Chirac, N Sarkozy, B Hortefeux, P Girot de Langlade, G Freiche.... voici Nadine Morano.
Grâce à elle, il risque fort d’y avoir cet hiver un port de casquette de travers généralisé ! Mais si elle s’en était tenu seulement à un propos trop « crispé du couvre-chef » eu égard à son rang, le mal n’aurait été qu’anodin ! La secrétaire d’État chargée de la Famille et de la Solidarité, qui participait ce 14 décembre à un débat sur l’identité nationale à Charmes (Vosges), a cru utile de bien préciser sa norme de l’identité nationale : « Ce que je veux, c’est qu’il (le musulman) aime la France quand il vit dans ce pays, c’est qu’il trouve un travail, et qu’il ne parle pas le verlan. C’est qu’il ne mette pas sa casquette à l’envers. C’est qu’il essaye de trouver un boulot, et qu’on l’accompagne dans sa formation » . Consternant !
Madame Morano en vient à stigmatiser le « musulmans français », une catégorie particulière, qui serait responsable de leur chômage. Ce faisant, elle ignore superbement le fait discriminatoire en France. Elle ignore les conditions de vie au quotidien des jeunes des quartiers populaires qu’elle dit connaître . A-t-elle seulement remarquée que la Police ne cessait d’opérer des contrôles au faciès à leur encontre ?
Il faut changer de dirigeants ! Nous méritons mieux (encore) . Il faut juguler la dérive xénophobe et musulmanophobe qui vient d’en-haut.
Christian Delarue,
responsable national d’une association antiraciste s’exprimant à titre personnel.
Elle a trouve bon de fournir sur le web l’intégralité de son intervention pour la recontextualiser. La voici qui montre toute sa « pensée » :
http://www.youtube.com/user/moranonadine
La phrase complète et son contexte selon les dépêches est : « à un jeune homme qui l’interrogeait sur la compatibilité de l’islam avec la République, la secrétaire d’ Etat a répondu : »On ne fait pas le procès d’un jeune musulman. Sa situation, moi je la respecte. Ce que je veux, c’est qu’il se sente français lorsqu’il est français. Ce que je veux, c’est qu’il aime la France quand il vit dans ce pays, c’est qu’il trouve un travail, et qu’il ne parle pas le verlan. C’est qu’il ne mette pas sa casquette à l’envers. C’est qu’il essaye de trouver un boulot, et qu’on l’accompagne dans sa formation" d’après un enregistrement réalisé sur place ».