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Pour des fidélités raisonnables, plus la Fidélité-fétiche des religions (laicisée depuis).

dimanche 17 février 2013, par Amitié entre les peuples

Les fidélités raisonnables et la Fidélité-fétiche des religions (laicisée depuis).

Premières remarques post St Valentin.

On continue d’être fidèle mais ce n’est plus un absolu. Les fidélités ne sont plus éternelles ni inconditionnées. Le temps de la grande Fidélité, la fidélité majuscule, tombe face aux avanies internes des couples. Les féministes ont montré que c’était surtout au sein du couple et des familles, protégées par la vie privée, que se reproduisait les viols et les violences. Sans parler des modes de vie totalement refroidis par la fuite des sentiments tendres. Ce qui s’appelle « simplement cohabiter ».

Le temps bénis, pour certains, ou l’on pouvait - excusez le langage emprunté - « péter, roter, baffer, insulter, mal baiser ou s’abstenir totalement » et néanmoins exiger la fidélité (surtout aux femmes, moins aux hommes) est en voie d’extinction.

Mais cela ne signifie pas que la fidélité disparait. Elle prend une autre forme, plus sérieuse, moins absolue, moins totalitaire aussi. Pour ma part, je défends l’idée, d’une pluralité de fidélités vécues. A mon sens, il se peut que surgissent avec l’âge des fidélités-attachement qui prennent sens contre la Fidélité fétichisée, celle en total surplomb des écarts sentimentaux et des affects réellement ressentis.

Ce qui a changé c’est une double révolution :

 Il y a dépérissement des mariages imposés . On se met ensemble par amour et par un bel amour souvent qui nait, vit et hélas décline.

 Les femmes ne sont plus enceintes à chaque fois qu’il y a relation sexuelle. Elles ont gagné une liberté nouvelle. Une certaine fatalité des inégalités et des moeurs a pris fin . La pilule et la capote a changé le statut des femmes et du couple et de la famille. Cette révolution est encore plus importante que la première. Mais elle la complète.

En outre, désormais, les divorces et les ruptures deviennent relatives et donc civilisées. Il est admis par la plupart des hommes et des femmes, y compris les moins attentionnés, qu’il faille poursuivre les tâches éducatives après séparation. Ce qui oblige à un minimum de courtoisie avec les ex.

Christian DELARUE