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Autoritarisme sanitaire - Jean-Paul Bourdineaud CRIIGEN

lundi 16 août 2021, par Amitié entre les peuples

Autoritarisme sanitaire (à caractère antidémocratique) Jean-Paul Bourdineaud du CRIIGEN.

http://amitie-entre-les-peuples.org/Autoritarisme-sanitaire-Jean-Paul-Bourdineaud-CRIIGEN

Chapitre 8 (Extrait ci-dessous) de « C’est dur d’être vacciné par des cons... » par Jean-Paul Bourdineaud du CRIIGEN

Document sous :
http://amitie-entre-les-peuples.org/Lettre-a-Charlie-a-propos-de-sa-fascination-vaccinale-et-de-ses-positions ?

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Foolz se gausse des manifestants contre le sésame sanitaire car un des leitmotivs lancé par les opposants est celui de la dictature sanitaire (Charlie Hebdo n° 1543, 21 juillet 2021 ; le titre de sa planche de dessins est « Ausweis vaccinal, schnell ! La France en dictature, cette fois nous y sommes »). Il n’est pas le seul en verve, et beaucoup parmi les médias dominants ricanent en argumentant que nous sommes loin du régime de Vichy et de l’occupation du pays par les nazis. Les médias focalisent sur quelques manifestants ayant arboré une étoile jaune, en taisant le fait que cela est également le cas en Israël. Bien entendu, nous ne risquons pas (les non vaccinés) la déportation ni la mise à mort au bout du chemin, mais il s’agit d’une forme de mort sociale annoncée, en tous les cas de relégation sociale.

Les non vaccinés et les opposants au passe sanitaire sont tout de même fondés à comparer la situation actuelle d’avec la politique antisémite impulsée par Vichy avant que la politique criminelle ne soit lancée (rafles, internement dans les camps de transit de Drancy, Mérignac et Pithiviers, déportations puis assassinats de masse). Avant de telles exactions, le régime félon de Vichy excluait les juifs de la fonction publique et de quantités de professions. Les médecins juifs n’ont pas été épargnés non plus.

Aujourd’hui des soignants risquent de perdre leur emploi, mais également le personnel des bars et restaurants, en attendant l’allongement de la liste des professions ciblées. Et tout comme l’antisémitisme nazi et pétainiste, il s’agit bien de l’imposition d’une discrimination à l’égard d’une partie de la population française basée sur des critères purement biologiques : c’est à dire la circulation supposée dans notre sang d’anticorps anti-SARS- CoV-2. Il s’agit d’une grave régression civilisationnelle.

Deux sous-populations, ou deux nouvelles races de français sont créées ex‐nihilo, et cela ressemble à l’invention des races tutsi et hutu par le colonisateur belge au Rwanda et au Burundi, avec les conséquences tragiques que l’on sait.

En plus de cette distinction sur critère sanguin (on retrouve le fantasme raciste du mauvais sang souillant celui de la lignée pure), le souci concerne les restrictions des libertés qui rendra la vie pénible pour des millions de français. Le ministre Véran a demandé que soit refusé l’amendement selon lequel le passe sanitaire prendrait fin en même temps que la pandémie ; il a été très explicite : l’obligation du sésame prendra fin lorsque 100 % des français seront vaccinés (auront le sang pur, donc). Ce dogmatisme est ahurissant, déraisonnable et stupide lorsque l’on sait que les vaccinés sont également porteurs du virus dès lors infectés. Antonio Magi, président de l’ordre des médecins italiens a dit que « les vaccinés sont autant contagieux que les non vaccinés » (interrogé par Giulia Bertotto dans RomaIT, site ouaibe du 22 juillet 2021z).

On sait que les vaccinés sont également contagieux, mais le gouvernement et les médias courtisans maintiennent leur propagande inchangée comme si ce n’était pas le cas, et la pensée magique prévaut selon laquelle les vaccinés seraient touchés par la grâce et indemnes par essence. Il ne s’agit même plus de contenir l’épidémie mais de punir avant tout : les non vaccinés impurs seront exclus des terrasses des bars et restaurants. C’est carrément bête et méchant.

En réalité, il conviendra plutôt de se méfier des vaccinés que des non vaccinés, car ces derniers resteront vigilants contrairement aux premiers, qui par pensée magique se croient, et la propagande les pousse à le croire, protégés du virus. Dans les lieux où ne seront plus présents que des vaccinés, des foyers infectieux éclateront. À cela la propagande rétorquera – j’ai déjà entendu ça – que des non vaccinés munis de faux passes sanitaires en sont responsables.

Se pose également le problème de la décharge de responsabilité du fabricant et de l’État : comment peut-on contraindre les gens à être vaccinés et dans le même temps exiger d’eux qu’ils signent une décharge de responsabilité ? C’est inique. De plus, les non vaccinés sont de fait exclus de certains édifices publics (musées, théâtre, salles de spectacles, transport ferroviaire), alors que ces contribuables paient ou ont payés pour leur construction à travers leurs impôts sur le revenu et leur taxe d’habitation.

Les adorateurs du passe sanitaire refusent d’admettre que le pays est entré en dictature sanitaire, renvoyant immédiatement à l’occupation nazie comme seule forme de régime dictatorial possible dans notre pays. Mais il n’y a pas qu’une seule forme de dictature, celle nazie. Il a existé et il existe encore une grande variété de régimes dictatoriaux. Dans le monde actuel, une gradation dans la gravité des atteintes aux libertés individuelles est observable entre la Corée du Nord, représentant le pire des régimes, et la Hongrie d’Orban. En ce qui concerne la période actuelle en France, plongée en régime macronien sanitaire, on peut au minimum parler d’autoritarisme sanitaire à caractère antidémocratique.

Le caractère antidémocratique est réalisé par l’abondante, massive, et continuelle propagande dans les médias depuis plus d’une année, assortie d’inexactitudes et de mensonges fréquents venant du ministre Véran, l’attitude des députés qui ne sont plus que des godillots, la gouvernance par décret, les décisions prises par une poignée de personnes, voire une seule, et la prépondérance des médecins courtisans dans la vie publique (dont le conseil dit de sécurité), une sorte d’esculapocratie qui exerce une influence délirante sur notre Président de la République, et qui rappelle furieusement l’emprise de Raspoutine sur le tsar Nicolas II. Grandement utilisée dans les régimes autoritaires est la calomnie avec la complicité des médias officiellement adoubés (que deviendrait Le Monde et Libération sans la prébende publique ?) : en France depuis février 2020, on assiste à une relégation de toute personne critique sur la stratégie gouvernementale sanitaire dans les camps des complotistes et de l’extrême-droite, avec son cortège de mépris, d’insultes, de menaces de mort, et d’exclusion des réseaux dits « sociaux » (le CRIIGEN a été victime de censure sur Youtube).

L’acharnement du conseil national de l’ordre des médecins sur le Pr Raoult (accusé de charlatanisme) et les médecins désirant prescrire librement, le sort du Pr Christian Perronne, sanctionné par sa hiérarchie et l’ARS parce que tout simplement il a donné son avis dans deux livres jubilatoires, tous ces agissements méprisables rappellent les méthodes du régime soviétique à l’encontre d’intellectuels qualifiés de fous et de déviants. En revanche, les médecins en cour élyséenne sont portés au pinacle en dépit de leur médiocrité - par exemple Karine Lacombe, élevée chevalière de la Légion d’honneur en 2020 par la Macronie satisfaite, elle qui grassement payée par l’entreprise Gilead a vanté les mérites du Remdesivir, commercialisé par Gilead, un redoutable néphrotoxique finalement exclu de la pharmacopée par l’OMS -, et cela rappelle Lyssenko, généticien lamentable mais responsable de la dévastation durant des décennies de l’agriculture soviétique, et qui était adulé par le régime stalinien et en reçut toutes les récompenses. Un exemple ? La pseudo étude scientifique (COMCOR) publiée en mars 2021, réalisée à l’Institut Pasteur sous la direction d’Arnaud Fontanet, a conclu que le coronavirus n’était pas transmis dans les transports en commun mais principalement à la maison et par les amis proches, et en moindre proportion au travail. En réalité, il s’agissait d’un bête sondage d’opinion où était demandé aux personnes contaminées où et par qui elles pensaient avoir été infectées. Pendant ce temps, l’équipe du Pr Raoult, elle, faisait vraiment de la science et démontrait l’origine de certaines variantes du virus dans des élevages de visons.

Pour le gouvernement, ce type de mesure est pris en perspective de l’élection présidentielle : si la crise virale s’essouffle, la Macronie trompettera que c’est une conséquence de ses mesures courageuses (en réalité ce sont les impurs non vaccinés qui devront se montrer courageux) ; et si même les vaccinés continuent à mourir, il leur suffira de dire que c’est la responsabilité des impurs non vaccinés, affreuse bande d’égoïstes assassins (le philosophe Michel Onfray, sur ce point rallié à la Macronie, a ainsi qualifié les opposants au sésame sanitaire et ceux qui se posaient des questions légitimes sur la vaccination). L’amendement voté excluant du vote à la présidentielle les impurs sans passe sanitaire est assez suggestif et révélateur : il s’agit d’écarter ceux que Libération appelle les « gueux » ; la Macronie escompte bien qu’il ne pourront pas engager la dépense du test de virginité virale qui deviendra payant (au mépris d’une véritable politique de santé publique efficace, car une partie de la population échappera au diagnostic et les foyers infectieux se multiplieront via les asymptomatiques ignorants de leur état contagieux).

In C’est dur d’être vacciné par des cons... de Jean-Paul Bourdineaud

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