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Intégrisme religieux - Réflexions sur l’imposition du sexoséparatisme et les moyens de le combattre. C Delarue

mercredi 27 janvier 2016, par Amitié entre les peuples

Intégrisme religieux - Réflexions sur l’imposition du sexoséparatisme et les moyens de le combattre.

Voici, à suivre, quelques éléments sur un pouvoir religieux « convictionnel » et répressif, puissant et réactionnaire (de sa fraction intégriste), derrière l’hypertextile et plus largement derrière le sexoséparatisme « hard » (qui comprend aussi la réclusion forcée à la maison avec sortie contrôlée et accompagnée du frère ou du mari)

 Hypertextile ?

Voici quelques noms pour l’hypertextile des intégristes musulmans sexoséparatistes.

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Le problème n’est pas tant de connaître (ou pas) certains noms dans ce registre religieux et culturel spécifique car l’intégrisme religieux à imposition du sexoséparatisme se rencontre aussi chez les juifs haredim. Ce type d’intégrisme chez les juifs est moins diffusé, non mondialisé, ce qui n’est pas une excuse pour refuser de le combattre.

 Ce que nous refusons

Il importe d’avoir une position universaliste dans ce combat. Et le combattre le mieux possible d’ou cette modeste "réflexion sur l’imposition du sexoséparatisme et les moyens de le combattre.

Un enjeu, dés que l’on dépasse la nécessaire lutte idéologique à fondement féministe ou laïque c’est le droit et les possibles caractérisations pénales ainsi que les questions de preuve.

Le sexoséparatisme s’impose conjointement par la carotte et le bâton, c’est à dire par un pseudo « consentement » largement contraint (pressions, contrôles et récompense divine) et par la répression (soit la vieille répression physique qui perdure et pas que contre les mineurs). C’est donc sur ces deux plans qu’il faut riposter.

C’est surtout l’entreprise convictionnelle sur des mineurs mais aussi sur des majeurs qui est massive car les religions sont des appareils puissants de gestion des consciences et d’influence idéologique pour la reproduction des dogmes fussent-ils archaïques. On est en présence, ici, d’un très lourd dispositif de contraintes hyperpatriarcales qui nécessite beaucoup d’énergie, beaucoup de « communication », sur le web et ailleurs dans les quartiers, dans les lieux de rencontres religieuses (mosquées) ou communautaires.

Mais à l’intox s’ajoutent toujours les baffes et bien pires. En présence d’une telle obsession sexoséparatiste de chaque instant, on comprend que face aux transgressions des « mauvaises musulmanes » qui surgissent fatalement la sanction soit extrêmement lourde, là ou c’est facile qu’elle le soit surtout . Tout dépend du milieu et nul besoin d’être dans un pays ou l’islam est dominant, il suffit d’un quartier en France ou il est dominant.

 Quel combat ?

Il importe de soutenir les courants féministes qui refusent le sexoséparatisme (avec ce nom ou un autre) avec un « je sors dehors seule quand je veux librement à l’égal des hommes » (ce qui suppose d’autres combats féministes dès qu’il s’agit de sortir dans certains lieux), qui refuse aussi l’hypertextile au profit d’un « je m’habille comme je veux librement car je suis l’égale des hommes » (ce qui suppose là aussi des batailles contre le harcèlement de rue et-ou pour le droit de s’habiller en hypotextile, y compris, comme pour certaines slutwalk ou d’autres femmes (ou hommes aussi d’ailleurs) le string seins nus sans insulte ni autres agressions). En tout cas se balader en mini-jupe, bras nus, et décolleté variable ne devrait pas susciter autre chose que des regards, des regards non appuyés, sans insulte ou propos de « mec lourd » (cf le livre) et donc toujours respectueux des femmes, nos soeurs, et ce quelque soit leur physique (pas de grossophobie).

Cette lutte de mon point de vue doit être couplée eu égard à la dynamique de la dette et de la finance prédatrice à une lutte anticapitaliste via la mobilisation d’un peuple-classe 99% multicolore sur des revendications sociales respectant le cadre laïque (lois de 1905 et 2004), mais aussi une lutte aussi pour une « autre démocratie », avec des revendications d’appropriation sociale contre la « démocratie réellement existante », largement l’affaire du 1%, par le 1%, pour le 1% ’en-haut.

Christian DELARUE