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WOKE : Monter en dignité au-delà de l’humanisme trans-national au lieu d’aller en-deçà. Christian Delarue

samedi 13 mars 2021, par Amitié entre les peuples

WOKE : Monter en dignité et en civilisation au-delà de l’humanisme trans-national au lieu d’aller en-deçà.

C’est la suite de « Woke mais sans ancrage identitaire »
http://amitie-entre-les-peuples.org/Woke-mais-sans-ancrage-identitaire-Christian-Delarue

La dérive réactionnaire « en-deça » de l’humanisme (trans-national par nature) se replie vers le nationalisme ou tout autre fermeture communautaire alors que l’effort progressiste va lui vers « l’au-delà » de l’humanisme traditionnel et s’attache à considérer de plus en plus l’animal non humain comme un être digne et sensible à préserver de la souffrance, de la tuerie de masse des animaux humains prédateurs. D’autres considérations écologiques, sanitaires, militent pour aller vers l’au-delà de l’humanisme ne valorisant lui que l’humain de tout pays, de tout genre, de toute culture mais méprisant les animaux non humains.
Ce propos ne signifie pas mépris du cadre démocratique national .

Autre aspect de la régression : La pleine considération attachée aux demandeurs d’asile est aussi un aspect positif que les nationalistes peinent à accorder . Ces migrant-es sont de nos jours très malmenées, laissées en souffrance et en angoisse du fait d’un rapport social dégradé - du fait notamment de la forte numérisation des relations - entre les préfectures et les usagers sans-papiers . Le drame est d’un haut niveau quand on les laisse tout simplement mourir noyé-es en mer entre Afrique et Europe. Autre barbarie donc.

Mais il est des humanistes ouverts à la problématique des migrations et des souffrances induites qui restent cependant fermés à la barbarie récurrente contre les animaux non humains ! --- Revenons au nationalisme : Il est nettement d’un infra-humaniste lourd lorsqu’il pose constitutionnellement que son pays est identifié à telle culture, telle religion, telle composante ethno-raciale . C’est le cas notamment d’Israel .

La conséquence du nationalisme est bien qu’on tend à représenter l’histoire et les traditions politiques de chaque nation comme en rejet raciste de l’autre. Mais il n’ y a pas besoin d’une telle validation constitutionnelle pour que l’on observe une composante ethno-raciale lourde d’exclusion et de rejet xénophobe ou raciste .

Cependant, dans une conception plus progressiste, plus démocratique et laïque mais moins ethno-culturelle que jadis, les nations tendent alors à être conçues comme plus laïcisées et plus neutres, et même sans identité culturelle ou religieuse particulière, ce qui peut alors être un progrès vers la paix . Ce qui pourrait d’ailleurs aussi tendre à rendre caduques les frontières qui les séparent, sauf là encore respect du cadre démocratique national.

Christian Delarue