Amour, sexe et amitié entre les peuples.

Amour, sexe et amitié entre les peuples.

On trouve effectivement - d’aucuns s’en sont étonnés - sur ce site des réflexions à partir « d’amour(s) sublime(s), d’infortunes amoureuses, angoisses affectives » qui sont autant « d’analyses politiques et philosophiques qui se veulent novatrices ». Je ne sais si elles sont novatrices . Ce n’est pas le but.

Écrire et réfléchir sur le bonheur qui surgit ou sur le malheur qui vient, et ce à partir des philosophes qui ont travaillé avant soi, permet de mieux assimiler « ce qui nous tombe dessus ». Car il y a un abandon de soi ou une chute dans le « tomber amoureux » qui avec Spinoza et Fromm relève de la passivité et non pas d’un agir actif.

Il en est de même quand surgit une séparation et que l’on se trouve extrêmement fragilisé. Cette « montée aux cieux » (de l’amour sublime) et cette « descente aux enfer » (de la rupture) sont très troublantes, (pour le moins).

Si le sujet n’est pas toujours maître chez lui, dans son « moi » en temps ordinaire alors en pareilles circonstances il est submergé par des émotions réjouissantes et vivifiantes d’un coté et attristantes et déprimantes de l’autre.

C’est toujours l’humain qui vie mais dans la belle vie « hors sol » très haut dans le ciel d’un coté et en survie hivernale, dans le silence des organes, de l’autre côté quand le malheur surgit.

Rien d’extraordinaire ici. Et l’amitié entre les peuples ?

Elle est une solidarité avec les autres peuples opprimés, pas les Etats, pas les classes dominantes. Elle se manifeste aussi par la promotion de régimes fondés sur la liberté, l’égalité, la fraternité et la laicité et donc par une revendication de droits civils mais aussi de droits économiques, sociaux, culturels (dont la laicité) - nommés DESC - ainsi que des droits environnementaux.

Christian DELARUE