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Refus d’une refondation néo-solidariste verte. C Delarue

mardi 28 juillet 2009, par Amitié entre les peuples

Refus d’une refondation néo-solidariste verte.

Sortir de la crise globale vers un éco-socialisme d’émancipation humaine.

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=5115&rech=7191

ATTAC a récemment proposé dans un ouvrage « Sortir de la crise globale » qui a mobilisé plusieurs membres du conseil scientifique. Cet ouvrage fournit une analyse, je cite, de « la globalisation du capital qui correspond à une globalisation de la crise, dont les multiples dimensions s’emboîtent et se renforcent mutuellement : financière, sociale, écologique, géopolitique, démocratique ». La plupart des comités locaux d’ATTAC connaissent cette analyse qui constitue le profil de l’association dans la période. La bourgeoisie financière, les banquiers et les grands actionnaires, ont accumulé grâce aux politiques de libéralisation des surprofits faramineux en exploitant les peuples-classe et la nature. Deux points à développer (un peu).

Les dominants et leurs appuis ont exigés ces fameux surprofits d’abord sur le dos des travailleurs des entreprises cotées en bourses mais aussi à l’encontre de tous les salariés du privé et du public. Il y eu une surexploitation forte par rapport à la période antérieure et ce malgré les RTT ici ou là. Les travailleuses salariées ont particulièrement subie la surexploitation notamment au sud mais pas seulement. La dimension sexuée et même sexiste est moins apparente dans l’ouvrage cité ci-dessus que dans l’ouvrage de Jules Faquet (1) qui introduit aussi la dimension raciste de la globalisation. Reste que la crise sociale frappe au nord comme au sud . Et en plus des salariés, les paysans et paysannes du Sud sont aussi appauvris. On voit clairement in fine qu’une logique systémique barbare tend à approfondir ces crises pour la faire subir aux peuples-classes de la planète.

Ce que l’ouvrage a le grand mérite de montrer aussi c’est sa combinaison avec la crise écologique. Par ailleurs, la dictature de la finance ne se sépare pas de la domination capitaliste qui non seulement détruit la nature et agenouille les peuples-classe mais aussi subvertit les activités non marchandes, les services publics, la sécurité sociale, etc...

C’est pourquoi l’éco-socialisme constitue la perspective de notre temps. L’ouvrage préfère dire par prudence « vers un monde solidaire et écologique » ce qui est plus flou . On sait que la solidarité est récupérée par le système pour favoriser un néo-solidarisme de bon aloi sans aucune perspective d’alternative systémique. Ce néo-solidarisme même repeint en vert s’accommode du système. Il en est la béquille.

Christian DelarueCrise du capitalisme et renforcement de l’oppression des femmes. Jules.Falquet

Misère du solidarisme et du néosolidarisme