M F Hollande, distinguons les « petits riches » des gros ! C Delarue

M F Hollande, distinguons les « petits riches » des gros !

Les « petits riches » à 4000 euros net par mois font partie du peuple-classe surtout s’ils ont un petit patrimoine. Ils doivent payer leurs impôts c’est évident. Mais les gros riches qui sont membre de la bourgeoisie ne doivent surtout pas être épargné de la « justice fiscale ».

1)La promesse de François Hollande de 2007  :

Il y a 4 ans à la mi-janvier 2007, dans un entretien accordé au Parisien, François Hollande confirme que, pour 200.000 contribuables, l’impôt sur le revenu augmentera en cas de retour de la gauche au pouvoir. Il précisait que cela concerne « les contribuables qui ont un salaire de plus de 4000 euros net, soit 5000 euros brut » par individu. La droite, qui n’est pas à un mensonge près, pour défendre les riches l’a accusé de prédation contre les « classes moyennes » ! Or ces individus sont en-haut, dans les derniers 10% des salaires et traitements. Le haut de la hiérarchie des revenus donc. Mais il y a riche et riche !

2) Les petits et les gros : Il y a riche et riche !

Il importe de préciser à ce niveau que dans cette tranche on trouve en-bas les « petits riches » à 4000 euros net par mois et les gros riches et très gros riches au top des fortunes mondiales. On comprend qu’un cadre du privé ou du public percevant plus de 4000 euros net par mois, qui n’a déjà rien à voir avec les 21 catégories de dirigeants qui débutent avec un revenu mensuel net à 7000 euros, est radicalement éloigné des très gros riches qui appartiennent à la bourgeoisie voire à l’hyper-classe internationale.

Enjeux : Si l’initiative de F Hollande a un intérêt en matière fiscal il ne faudrait donc pas qu’elle vienne à assimiler les « petits riches » des autres, les gros, car cela ferait l’impasse sur la classe dominante. Les « petits riches » n’en font pas partie. Ils appartiennent à priori au peuple-classe.

3) Que trouve-t-on sous les « petits riches » ?

a) Une couche sociale intermédiaire aisée.

Il s’agit de celles et ceux qui perçoivent entre 2500 euros net par mois à 4000 euros net par mois (les « petits riches »). Cette tranche dispose d’une capacité d’épargne régulière et conséquente mais n’appartient pas aux « petits riches ». Cela apparait plus aisément avec la définition du prolétaire.

b) Les prolétaires.

Ce sont ceux qui épuisent leur salaire ou leur traitement dans le mois pour vivre. Selon la situation la barre se situe entre 2500 euros net et 3200 euros net par mois. Au-dessus de cette somme on ne saurait se dire « prolétaire ».

Cette définition se rapporte pas au champ de la production mais au champ de la consommation. C’est le rapport social de solvabilité face au marché qui définit en fin de mois le prolétaire. Mais les marxistes nomment « prolétaires » les travailleurs salariés qui vendent leur force de travail pour vivre. Il s’agit-là d’une définition extensive produite en contrepoint de la définition restrictive qui voyait le prolétaire comme l’ouvrier de l’industrie.

c) Les sous-prolétaires

Ils survivent avec de très très modestes revenus. Ce ne sont pas nécessairement des chômeurs car du fait de la montée de la précarité, ils peuvent être travailleurs salariés qui perçoivent un smic horaire mais pas un smic mensuel.

Christian DELARUE

Sur www.revolution-fiscale.fr

on apprend que les 10 % de Français “les plus riches” (disposant d’un revenu brut mensuel individuel supérieur à 5 200 euros) détiennent 62 % du patrimoine total. Ils affichent un patrimoine moyen de 1,12 million d’euros.

Dailymotion - Polémique sur les propos de Holland- une vidéo Actu et Politique

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