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La gauche bobo et son classisme viscéral
lundi 24 juillet 2023, par
La gauche bobo et son classisme viscéral
Ce n’est pas de la « gauche bobo » bien embourgeoisée, bien classiste (donc en fort soutien des classes dominantes dont elles sont membres) que va venir la rénovation des « quartiers populaires délaissés » (QPD), ni la refonte des divers rapports sociaux, notamment ceux de la police raciste à pente fasciste face aux habitants des QPD . Cette pente est pourtant bien en cours.
Cette « gauche bobo » - qui a participé pour certains, soit comme idéologue soit comme « syndicaliste » soit comme politique, à la longue thatchérisation de l’Etat social et qui s’accommode de l’Etat de plus en plus policier - préfère fustiger les autres gauches comme « rentiers de la colère » ! Ah eux ne vont pas bouger le petit doigt pour les QPD « qui ont déjà reçu trop d’argent » comme dit l’extrême-droite ! Envoyer les forces de l’ordre (FDO) çà va mais faire autre chose ensuite c’est plus dur ! Donner le change peut-être.
Bon c’est vrai que c’est difficile. On va pas se cacher que c’est complexe. Pour autant, qui se propose de retrousser les manches pour trouver des solutions pour en-bas dans tous les domaines ? Oui pour en-bas . Alors là ce n’est pas les droites on le sait mais pas plus la « gauche bobo » beaucoup trop hypocrite.
Ils et elles sont hypocrites envers le peuple et notamment des smicards et des sous-smics mais fort serviles envers les grands possédants.
Pour les militant-es du changement social ce sont des boulets. Quand aux syndicalistes - dont je suis - ils ne s’embarrassent pas de çà. Ce n’est pas leur job . Mais Je plains les politiques des (autres) gauches qui eux ont a subir leurs sarcasmes de petits bourgeois réformateurs ! Ah là on va me dire « gauchiste » ou « trotskiste » ou « anarchiste » (au bout de trois ils-elles ne savent plus que dire ).
Je suis pour insuffler plus de démocratie, plus de social, plus d’environnemental . Ah eux aussi . Non beaucoup plus, pas « du caritatif sur du lucratif » : çà c’est eux. Et j’ajoute : Ni classisme, ni sexisme, ni racisme, trois vecteurs de fascisation du monde !
Christian DELARUE