Aller vers la paix - Christian Delarue

Ukraine-Russie : Aller vers la paix . Editorial de l’Echo bretillien

Au moment d’écrire ces lignes, deux féroces chefs d’État nationalistes et militaristes sont toujours en guerre coloniale. On a W Poutine et B Netanyahou, l’un obsédé de la Grande Russie et l’autre du Grand Israël qui usent tout deux de leur puissance de feu pour détruire l’un l’Ukraine et les ukrainiens, l’autre les palestiniens avec un génocide sur Gaza qui fait danser honteusement de joie sur le web certains siono-fascistes ceux pro-apartheid et pro-génocide.

Dans ce contexte, on déplore l’inaction de nombreux gouvernements pour faire cesser le génocide contre Gaza. On observe des évolutions mais qui sont fort lentes et insuffisantes. Les manifestations populaires en soutien du peuple palestinien continuent d’exiger l’arrêt des bombardement pour exiger une solution pérenne. Mais les classes dominantes ne bougent pas !

Côté Ukraine, la France de Macron se veut solidaire des ukrainiens tout comme on a pour le monde du travail des syndicats français solidaire des syndicats ukrainien mais il y a un problème . Macron ne veut pas se contenter d’envoyer de vieux chars, il veut construire de nouveaux avions de chasse fort couteux et, de plus, envoyer des soldats français sur le front, ce qui nous ferait sortir de la simple solidarité pour devenir belligérant. Irresponsable ! Macron veut aussi mettre en place une « économie de guerre » fort couteuse pour le monde du travail. Il voulait notamment que le Livret A finance l’armement au lieu du logement social et ce au moment même ou sévit une crise du logement . Ces choix sont inadmissibles.

Est-il possible de négocier la paix sur la base d’un statut quo puisque les forces ukrainiennes n’arrivent plus à faire reculer les forces russes, qui se contentent de tenir la position sur l’est du fleuve Dniepr ? Si l’Ukraine lève le drapeau blanc alors les ukrainiens perdent l’Est de l’Ukraine mais pas tout le pays et les russes ne gagnent pas eux toute l’Ukraine mais conservent l’est de l’Ukraine.

Ce serait aussi l’occasion d’exiger dans la région le respect des syndicats et des droits sociaux, le respect aussi des différentes cultures et notamment des langues différentes et des religions différentes. Au-delà des questions de frontière, il faut promouvoir une démocratie active et un État social fort en services publics pour les besoins sociaux des travailleurs et des peuples.

Christian Delarue UFR Finances CGT
Animateur du Collectif des retraités CGT Finances 35

Edito « Echo Bretillien » - organe syndical cgt des retraités des finances d’IV (35)