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L’humain dénaturé.

mercredi 8 avril 2020, par Amitié entre les peuples

L’Humain dénaturé.

Le titre du chapitre IV de « l’écologisme » de Dominique Simonnet (PUF Que-sais-je ? 1982 - seconde édition) est « L’homme dénaturé ».

Plan avec ajouts personnels

I - L’homme déchiré

Première déchirure : Le citadin et le paysan
Seconde déchirure : Le producteur et le consommateur
Troisième déchirure : Le public et le privé
Quatrième déchirure : Le vieux et le jeune
Cinquième déchirure : L’intellectuel et le manuel

II - L’homme dépersonnalisé

III - L’homme drogué

IV - L’homme domestiqué

V - L’homme déraciné

VI - L’homme désenchanté

Il faudrait ajouter de nos jours à l’heure du capitalocène un paragraphe

VII : L’homme super-dominant : l’homme du 1% et le peuple-classe .

On ne peut plus faire semblant d’ignorer le pouvoir conquis par les riches qui sur-accumulent autant richesses matérielles (financières et patrimoniales) que pouvoirs de décisions contre le peuple-classe de chaque nation et contre l’humanité-classe de la planète, les 99 %.

Super-dominant car on trouve des hommes dominants hors du 1%. On n’ignore pas que des hommes au sein du peuple-classe (au sein des 99 %) peuvent aussi être, du fait du capitalo-patriarcat dominant ou de l’hyper-patriarcat des intégristes religieux, des dominants contre les femmes, et le cas échéant des dominants contre les personnes discriminées. On évoque ici parfois la catégorie philosophique de dominé-dominant pour penser la situation de celui qui est dominé dans un champ - l’économique - et dominant dans un autre : au foyer contre sa femme ou dans l’entreprise contre des personnes subissant la discrimination. Il existe un grand nombre de discrimination.

Dans ce 1% d’en-haut formant la classe dominante bicéphale, il y a énormément d’hommes et très peu de femmes. Il y a cependant des bourgeoises avec les capitalistes productivistes, extractivistes et travaillistes (pour le salariat) qui détruisent la nature et les droits sociaux.

La critique de la « société industrielle » est courante au sein de l’écologisme car les plus anciens combinaient critique des sociétés capitalistes et critique des sociétés socialistes bureaucratisées et sous domination d’un parti unique (socialisme dit stalinien). Aujourd’hui on a un clivage interne entre l’alter-capitalisme vert qui ménage capitalisme et production technologique pour un grenwashing et les écosocialistes.

Aujourd’hui, si on parle d’écosocialisme c’est bien par anticapitaliste et par reprise d’un autre socialisme, non productiviste, non extractiviste, non travailliste et ou la démocratie n’équivaut pas à la parole des dominants économiques.

Christian DELARUE