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Les co-salauds dirigeants du sport automobile international (FIA) et le Bahrein. F Benslama

dimanche 22 avril 2012, par Amitié entre les peuples

Voici un texte de Fethi Benslama transmis par Tewfik Allal.

Fethi Benslama réagit au « communiqué de la honte » de la Fédération internationale de l’automobile (FIA) maintenant le déroulement du Grand Prix du Bahreïn, Manama, le 22 avril.

Les co-salauds dirigeants du sport automobile international (FIA) et le Bahrein

J’appelle « co-salauds » tous ceux qui collaborent, sous quelque prétexte que ce soit (commerce, sport, relation d’Etat, etc.), avec ceux qui tuent, torturent, répriment les femmes et les hommes de leur peuple. Les dirigeants de la Fédération internationale de l’automobile (FIA) viennent de maintenir le cirque du grand prix du Bahreïn, à Manama, le 22 avril prochain, alors que des centaines de personnes sont détenues dans les geôles, beaucoup sont torturées, d’autres sont exécutées, pour avoir seulement manifesté pacifiquement, certains font la grève de la faim et sont au bord de la mort.

Voici le communiqué de la FIA : « En se fondant sur les informations dont la FIA dispose à ce stade, elle est satisfaite de toutes les mesures de sécurité mises en place pour le déroulement du rendez-vous du championnat du monde de formule un à Bahreïn. » C’est clair : à partir du moment où leur sécurité est assurée, que les Bahreïnis crèvent ! Quel cynisme !

A partir d’aujourd’hui, je propose de créer le prix du ou des co-salauds, que je commence par décerner au président de cette fédération, le Français Jean Todt. Aidez-moi à diffuser cette nouvelle et à proposer des candidats. Le problème, c’est qu’ils sont très nombreux. Il faut les choisir en fonction de l’actualité, sinon nous allons nous retrouver avec tout un bottin, il ne faut pas les confondre avec les salauds, lesquels commettent les crimes ou ordonnent de tuer, de torturer, de réprimer : là, c’est clair.

En général, les co-salauds invoquent leur neutralité ou l’apolitisme de ce qu’ils font (comme dans ce cas, le sport automobile n’est pas politique…), leur bonne intention, le service qu’ils rendent au pays, aux populations, les pertes occasionnées pour les entreprises, les enfants qui aiment jouer aux voitures, etc. On va être obligé d’ajouter des étoiles d’abjection. La FIA en a déjà trois.