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Vive l’égalitarisme Vive la justice sociale et fiscale ! C Delarue
mardi 10 septembre 2013, par
Vive l’égalitarisme Vive la justice sociale et fiscale !
le 10/09/13 - 17:13 sur :
http://association.pour-politis.org/space/autre-monde/content/_C8C4CED7-09AB-4B7F-BA7F-C535A24E53D4
A bas la croyance au dieu marché ou au dieu concurrence en économie !
– Les poncifs d’un think thank ultra-libéral (1)
Ce groupe de pression essaie une énième apologie de la mobilité pour justifier les inégalités sociales et l’injustice fiscale et défendre le capitalisme néolibéral. Misère de ces croyants qui parlent la bouche pleine de billets ! Comme si sous le capitalisme tous les pauvres pouvaient s’enrichir, disons au moins sortir de la misère ! Lisez ce propos de croyant au dieu marché :
" le phénomène le plus important - et ce que les étatistes n’arrivent pas à comprendre - c’est la mobilité au sein de la répartition des revenus. Parmi les Américains qui faisaient partie des 1 % les plus riches en 1987, seulement 24 % en faisaient encore partie en 2007, 20 ans plus tard. Et seulement 37 % étaient dans les 5 % les plus riches. Pratiquement tous les ans, ceux qui font partie du classement changent bougent et les études montrent que, en moyenne, seulement 2 riches sur 5 sont encore présents dans les 1 % après 10 ans. Les statistiques de l’IRS (les Impôts américains) montrent que seulement 1 % des 400 Américains les plus riches déclarent les mêmes revenus d’une année sur l’autre et que 8 % de leurs revenus proviennent des rémunérations et seulement 18 % d’entre eux sont des héritiers. La principale source de leurs fortunes étant le « business », la création d’entreprises.
La mobilité sociale est en réalité le meilleur moyen de lutte contre les inégalités. Il faut donner leur chance aux pauvres. Il faudrait plus de Bill Gates et plus de Steve Jobs pour que les autres s’enrichissent et non pas l’inverse. Ce qu’on a pu observer, c’est que les pauvres ont voulu s’en sortir et sont passés dans la catégorie supérieure, celle des classes moyennes, grâce à l’initiative privée, au sens de l’entreprise, etc... Le système le plus « juste » c’est celui dans lequel les pauvres peuvent devenir riches et non pas l’inverse. Mais la France est atteinte d’une grave maladie : l’égalitarisme."
– Réplique et critique.
On ne voit pas en quoi le fait qu’une petite minorité de pauvres arrive à monter dans la hiérarchie sociale ou qu’une minorité de riches sorte du 1% d’en haut et descende dans cette même hiérarchie soit la preuve d’une quelconque justice sociale, d’un quelconque processus d’égalisation vers un vaste milieu. On voit encore moins qu’il faille croire à la concurrence libre et non faussée et au libre marché comme on croit en Dieu.
Le système capitaliste permet on le sait des montées fulgurantes de quelques « self made men » largement montrés par la presse néolibérale. Mais cela n’a jamais empêché l’existence de trop pauvres, de trop riches . Cela n’empêche nullement le renforcement de la lame de fond de la précarité, des bas salaires inférieurs au SMIC, sans parler des couches moyennes largement déclinantes.
Christian DELARUE
1) in Les inégalités : le fonds de commerce des étatistes - IREF Europe
http://fr.irefeurope.org/Les-inegalites-le-fonds-de-commerce-des-etatistes,a2398
2) Inégalités et exigences de justice sociale en France - Note C Delarue - Amitié entre les peuples