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L’avortement, entre santé mentale et santé sociale dans les sociétés maghrébines. E A Telba

samedi 8 septembre 2012, par Amitié entre les peuples

L’avortement, entre santé mentale et santé sociale dans les sociétés maghrébines

Par : Elycheikh Ahmed Telba

De nombreux défenseurs de l’avortement dans les sociétés maghrébines pensent que « l’interdiction de l’avortement ne fait que pousser les femmes à recourir à l’avortement clandestin, et par conséquent à s’exposer au risque de la mort et de la maladie ». Les statistiques confirment cela, comme il y a un taux élevé de mortalité parmi les femmes enceintes à la suite de l’avortement dans les pays interdisant cette procédure par la loi, estimé à 300 décès sur 100 000 cas, alors que ce même taux est limité entre 0,2 et 1,2 décès sur 100 000 cas dans les pays qui permettent l’avortement (54 pays), dont la Tunisie qui est le seul pays à réglementer cette procédure dans le Maghreb arabe.

L’avortement représente un dilemme moral et juridique dans les sociétés maghrébines, dont la plupart se réfèrent encore dans leur législation à la charia islamique, sans aucune considération pour la loi et les droits de l’Homme – y compris les droits des femmes et des enfants – quand ils sont en conflit avec n’importe quel aspect religieux.

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