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Ginette Skandrani et Roger Garaudy deux négationnistes de gauche

mercredi 7 octobre 2009, par Amitié entre les peuples

Ginette Skandrani et Roger Garaudy deux négationnistes de gauche.

Note rapide sur deux négationnistes de gauche.

Il ne sont pas les seuls mais ces deux personnages sont relativement connus, l’un ex-communiste passé à l’islam, l’autre anti-sioniste en version antisémite.

1 - S’agissant de Ginette Skandrani, la féroce antisioniste antisémite et négationiste.

C’est fortuitement (deux jours après ma rupture avec mon ex-compagne), le mercredi 25 octobre 2006, que j’apprends que Ginette Skandrani est victime, d’une agression à son domicile parisien de la part de deux jeunes hommes cagoulés et armés qui la rouent de coups après l’avoir jetée au sol. Amenée à l’hôpital Saint-Antoine, elle recevra des points de suture à l’arcade sourcilière et au cuir chevelu. Ginette Skandrani est présidente de l’association Entre la Plume et l’Enclume, favorable à la liberté d’expression et contre la loi Gayssot du 13 juillet 1990 réprimant le négationnisme (1) et annonçant comme profession de foi son intention de «  taper sur les sionistes jusqu’à plus soif, à l’endroit, à l’envers, d’en haut, par en dessous, de travers, en les retournant dans tous les sens »

NB : L’article 9 de cette loi, qualifie de délit la contestation de l’existence des crimes contre l’humanité, définis dans le statut du Tribunal militaire
international de Nuremberg.
L’article 6 (c) de ce statut définit ’ Les Crimes contre l’Humanité ’ :
"c’est-à-dire l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage,
la déportation, et tout autre acte inhumain commis contre toutes
populations civiles, avant ou pendant la guerre, ou bien les
persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux, lorsque
ces actes ou persécutions, qu’ils aient constitué ou non une violation
du droit interne du pays où ils ont été perpétrés, ont été commis à la
suite de tout crime rentrant dans la compétence du Tribunal, ou en
liaison avec ce crime"

2 - Roger Garaudy, négationniste dans Les mythes fondateurs de la politique israélienne.

Roger Garaudy, dans Les mythes fondateurs de la politique israélienne
publié en 1995, soutient la thèse négationniste d’un complot sioniste,
qui aurait inventé la Shoah pour justifier l’expansionnisme israélien,
nie le génocide commis par les nazis contre les Juifs, et rejette les
thèses que les historiens ont admises depuis des décennies.

Il adopte ainsi des thèses fondamentales du négationnisme : Hitler n’aurait pas donné l’ordre de l’extermination ; le mot extermination serait une fausse traduction et désigne en fait l’expulsion des Juifs ; les juifs furent décimés par le typhus et les crématoires servaient à brûler les cadavres des victimes de la maladie ; il n’y aurait pas de témoins
fiables ; les crimes des Alliés seraient pires que ceux des nazis ; les
chambres à gaz n’existeraient pas ; des tortures auraient été infligées
aux prisonniers nazis pour leur faire avouer le génocide ; théorie du
complot juif, absence prétendue de réfutation des thèses du
négationnisme, impossibilités matérielles liées au Zyklon B et au
fonctionnement des crématoires. L’antisionisme radical de Roger Garaudy l’avait conduit, dès 1982, à placer sur le même plan sionisme et nazisme.

Christian DELARUE