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Contre la culpabilisation ou le dénigrement des femmes sexy .

samedi 25 janvier 2014, par Amitié entre les peuples

Contre la culpabilisation ou le dénigrement des femmes sexy .

On trouve aisément un « féminisme » moins totalitaire et moins austère que Beauté fatale , féminisme qui critique à raison les excès à destination des mineurs et autres chirurgies abusives, mais aussi la diversité vestimentaire et surtout tout ce qui est attaché à l’apparence.

Vive la burkatitude (qui n’est pas ici porter la seule burka, mais un vêtement très couvrant). En résumé, femmes vivez relativement cachées : Point de jupe sauf celle très en-dessous du genoux, point de chaussures à talons, point de bijoux... La société de consommation est aliénation. Totalement . Sortez couvertes. On ne doit voir que l’être humain (seul digne) et pas ou très peu l’être sexué (féminité conspuée) !

Les intégristes de toute religion approuvent. Des arguments sexo-séparatistes sont là pour eux. D’ailleurs ils sont là pour la surveillance de ce qui est admis comme « séduction permise » . Ce qui est « sexy » doit être limité, sobre ! Un brin totalitaire et autoritaire !

Au-delà de ces individus autoritaires, cela participe aussi de la détestation de la femme trop sexy pour aliénation ici (un peu çà va, trop c’est trop) et de façon collatétarale donne des arguments aux violeurs. Les Slutwalk combattent ces violences comme les Femen !

 Normalisation du sexy : contrôle des femmes et exclusion des « bad women ».

http://blogs.mediapart.fr/blog/christian-delarue/301112/normalisation-du-sexy-controle-des-femmes-et-exclusion-des-bad-wo

 Diktat réactionnaire international : Femmes, sortez couvertes !

http://blogs.mediapart.fr/blog/christian-delarue/241112/diktat-reactionnaire-international-femmes-sortez-couvertes

Notez qu’il ne faut pas limiter le travail du négatif aux seuls intégristes religieux. Car il y a évidemment le jeu de culpabilisation ou du dénigrement - fort courant tant chez les femmes que chez les hommes - qui incite à ralonger la jupe, raccourcir les talons, diminuer la longueur des boucles d’oreille, etc... Et cette culpabilisation tout à fait sexiste vient autant de femmes que d’hommes. Et ce sont des femmes qui me le disent.

Du coup, il n’y a pas une sorte de modèle « moyen » ou « intermédiaire » à promouvoir comme étant « correct » car un tel modèle emporte non seulement autorisation de critique et même de stigmatisation des pas assez couvertes ou des trop sexy mais surtout, et on y pense moins, légitimation de circonstances atténuantes pour les agresseurs et les violeurs.

Christian Delarue