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Banque : Rémunération des dirigeants.

vendredi 5 avril 2013, par Amitié entre les peuples

22 février 2013
REMUNERATION DES DIRIGEANTS

Les 3 gagnants de l’euro millions à la CEIDF empochent jusqu’à 700 000 euros

Le COS du 21 février aurait dû être calme voire ennuyeux si deux points n’avaient été ajoutés in extremis à son ordre du jour : le vote des conditions financières de départ du Président du directoire et du DRHS ainsi que la nomination et la rémunération du remplaçant de M. Comolet. Très vite, la colère et le dégoût ont pris le pas sur le calme et l’ennui. Nous vous laissons juges.

Après un début de réunion poussif, la salle du Conseil dominée par les statues de Benjamin Delessert et de La Rochefoucaud, pères fondateurs de la Caisse d’épargne, s’est brusquement animée. Avant qu’on l’y invite, comme le veut la coutume lorsqu’il s’agit de discuter des rémunérations des membres du directoire, le Président Comolet, n’y tenant plus, quittait la salle précipitamment. Le DRHS lui emboîtait le pas.
C’est un JP Foucault, Président du COS, plus confus encore qu’à l’accoutumée, qui livrait aux membres de la noble assemblée les montants des indemnités de départ qu’elle devrait voter. On peut dire qu’on en a eu pour notre argent… et les patrons aussi.

« Les morfalous »

Pour son départ à la retraite, M. Comolet partira avec un pécule de 700 000 euros minimum. Vous avez bien lu 700 000 euros au minimum, car à cela pourront s’ajouter sa part variable 2012 versée en 2013, une partie de sa part variable 2013 ainsi que quelques reliquats de 2010 et 2011. Sans oublier son régime de retraite supplémentaire à prestation définie et garantie, régime payé intégralement par l’entreprise.
JP Deck n’ayant pas souhaité renouveler son mandat, touchera au minimum 600 000 euros, soit 24 mois de salaire mensuel brut. 600 000 euros auxquels pourront s’ajouter sa part variable 2012 versée en 2013, une partie de sa part variable 2013 ainsi que quelques reliquats de 2010 et 2011. Le Président Foucault nous livre le secret de fabrication de cette confortable indemnité de départ : le futur-ex DRHS « n’ayant pas l’âge de la retraite, il faut l’aider plus » ! On se pince, mais non, on ne rêve pas.

Parmi les salariés licenciés dans le cadre du PSE, tous âgés de moins de 60 ans, moins de 40 ans pour certains, aucun n’a bénéficié d’un tel traitement.

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http://www.sudbpce.com/2013/02/22/remuneration-des-dirigeants/