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L’Ecole de Copenhague en Relations Internationales et la notion de « sécurité sociétale ». Une théorie à la manière d’Huntington

lundi 4 août 2008, par Amitié entre les peuples

Salim CHENA
L’Ecole de Copenhague en Relations Internationales et la notion de « sécurité sociétale ». Une théorie à la manière d’Huntington

Le renouvellement des études de sécurité qu’a initié Barry Buzan prend pour point de départ les insatisfactions et les besoins d’adaptations des théories à la réalité mondiale contemporaine [3]. Il deviendra très vite un travail pionnier et ouvrira la voie aux études critiques de sécurité à partir des années 1980 [4]. L’ontologie élargie de la sécurité qu’il a conceptualisée est aujourd’hui incontournable [5]. Elle repose sur l’idée que la survie des Etats n’est plus seulement menacée par des facteurs militaires mais qu’il faut désormais intégrer des considérations politiques, économiques, environnementales et sociétales. C’est ce dernier versant de la théorie de la sécurité de l’Ecole de Copenhague qui nous intéresse. Il lie sécurité nationale et identité nationale, faisant de la dernière une composante à part entière de la première. Traditionnellement confinée au secteur militaire, l’idée de sécurité nationale est aujourd’hui conditionnée en partie par la sécurité de la nation, principale pourvoyeuse de contenu identitaire.

Le texte étant long AELP préfére inviter à sa lecture sur le site source : TERRA.

Voici le plan :

I – L’Ecole de Copenhague et la notion de « sécurité sociétale » : les impasses d’un programme de recherche.

1°) Une continuité théorique et thématique : un projet entre rénovation et innovation.

2°) La tentation du prince.

3°) La notion et ses prémisses.

4°) Les yeux bandés et l’oreille tendue.

II – De l’identité à l’identification : une application critique aux discours sur l’immigration et/ou l’islam en France.

1°) La grammaire de la sécurité sociétale : distinguer entre « eux » et « nous ».

2°) Domination symbolique et institutionnalisation de la xénophobie : l’hérésie institutive.

3°) Assignation et affirmation identitaire.

4°) Culturalisme d’Etat et Huntington-like theory.

Conclusion.