GPII à NDDL (44) : Ne pas construire de trop grands barrages.

GPII à NDDL (44) : Ne pas construire de trop grands barrages.

GPII = grands projets inutiles et imposés. NDDL = notre dame des landes - zone de projet de grand aéroport au nord de Nantes.

Notes CD prises en écoutant Marc Delepouve SNES Sup et ATTAC au cours d’une intervention plus large sur la recherche-action.

En France il existe 89 grands barrages (hauteur supérieure ou égale à 20 mètres et retenue supérieure à 15 millions de m³ d’eau).

Il est possible et même préférable de construire des petits et moyens barrages hydroélectriques. Cela s’est fait au Népal à la suite de la contestation du projet d’un grand barrage.

1 - Les inconvénients des grands barrages

Ils sont sérieux mais les grandes firmes transnationales qui les construisent incitent à les relativiser. Prévoir un plan d’évacuation de la zone de risque ne porte que sur les humains. Et il n’épargne pas toutes les vies, loin de là.

– Il existe des risques de rupture pour les très grands barrages. La rupture du barrage de Malpasset dans le sud des Alpes (Var) en 1959 a fait 423 morts de par la déferlante d’une vague de 40 mètres de haut.

http://www.ecolo.org/documents/documents_in_french/malpasset/malpasset.htm

En Italie, la catastrophe de Vajont (Longarone), en 1963, a fait plus de deux mille morts à la suite d’un glissement de terrain.

– Il y a aussi le déplacement des habitants qui peut (pas toujours) être destructeur pour les populations vivants en liens étroits avec un contexte.

– Il faut aussi noter les perturbations de l’écosystème (ex : la pollution par des plantes ou animaux invasifs, végétation en décomposition).

2 - Un exemple à ne pas reproduire.

Le gigantesque barrage des Trois-Gorges sur le Yangtsé en Chine est le plus grand barrage hydraulique ainsi que la plus grande centrale électrique au monde. Les avantages réels ou supposés ne peuvent masquer les inconvénients et les risques inhérents à ce type de méga-construction.

Le colossal barrage des Trois-Gorges inquiète la Chine : L’accumulation d’une trop grande quantité d’eau dans le réservoir, long de 660 km et d’une capacité de 39 milliards de m³, augmente les risques de glissements de terrain et de tremblements de terre, selon des géologues. Des espèces du fleuve Yangtse ont été déclarées officiellement éteintes en raison de la pollution et des algues, qui s’accumulent du fait du barrage, au lieu d’être drainées par le fleuve. L’édifice a entraîné le déplacement de 1,4 million de personnes et la destruction d’un millier de villes et villages. Enfin, la baisse du niveau des eaux en aval du barrage, dont dépendent des populations entières pour l’agriculture, est particulièrement pointée du doigt lors des sécheresses.