AEROPORTS DE PARIS : Les résistances à l’appropriation privée .

AEROPORTS DE PARIS : Les résistances à l’appropriation privée .

Au jour ou les aéroports de Paris sont cédés au privé et cessent d’être un bien public la question se (re)pose de la résistance à la marchandisation du monde et à son vecteur principal l’appropriation privée par les multinationales au plus grand profit des riches du 1% d’en-haut et au détriment du peuple-classe, les 99% et surtout les classes modestes.

On débat encore de l’alternative, face aux confiscations privatistes, notamment sur trois solutions : l’appropriation publique (souvent la nationalisation), l’appropriation sociale (ou socialisation ou contrôle social) et l’appropriation commune (mieux dite mise en commun sans appropriation). Sans doute faut-il combiner ces trois formules dont chacune est constamment redéfinie (cf texte en pdf de Jean-Marie HARRIBEY : « Public, collectif, commun ? ») car « on est en face d’un bel embrouillamini pour savoir ce qui distingue le public, le collectif et le commun » (JMH dixit).

Evoquons alors des logiques : En France, la logique de service public vise idéalement, via le souci de l’intérêt général (formule connue du droit administratif),, à la satisfaction des besoins sociaux et au bien-être social ce qui intègre les populations les plus défavorisées, le tout dans une perspective de transition écologique . Cette logique exigeante s’oppose frontalement à celle de l’entreprise privée capitaliste qui travaille essentiellement à la réalisation d’un profit via l’échange marchant.

Tout est alors bon pour faire du profit. Cette logique entretient le système capitaliste financiarisé (finance spéculative, pas d’investissement), productiviste (produire plus pour vendre) et travailliste (exploiter plus la force de travail et la nature) (le SCFPT !) . Ce système est très largement dominant sans tout recouvrir. Il existe donc des espaces de résistance pour les services publics, les communs, pour bifurquer vers une perspective écosocialiste (pour celles et ceux qui en discutent à gauche - PCF, FI, NPA, etc - ou dans l’altermondialisme).

Christian Delarue
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