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Réponse amicale à Pierre KHALFA à propos de la sortie de crise européenne. C Delarue

dimanche 3 octobre 2010, par Amitié entre les peuples

ATTAC et sa commission Europe : Débat du 2 octobre.

Réponse amicale à Pierre KHALFA à propos de la sortie de crise européenne.

La fin du texte de Pierre KHALFA - celui publié dans la nouvelle revue Les Temps Nouveaux (LTN-Europe.pdf) ) pose trois niveaux de sortie de crise pour éviter la catastrophe. Le premier concerne la sphère financière, le second la sphère productive, le troisième la sphère institutionnelle. Pierre Khalfa reprend ici les trois volets qu’il avait défendu lors d’un atelier du FSE d’Istanbul fin juin début juillet 2010. J’avais à l’époque repondu qu’il importait quand même dans la situation présente, à l’heure ou certains parlent de sortir de l’euro, d’évoquer les changements à enclancher au plan national. Et ce dans un cadre principal du changeons d’Europe.

Evoquer le champ national ce n’est pas qu’une question de pédagogie qui a son importance. Les peuples-classe frappés par les différentes politiques d’austérité sont à inscription nationale ils ne sont pas une multitude d’activistes transfontières et « hors sol ». C’est ainsi. Outre cet aspect il faut prendre en compte aussi le fait que des changements d’ampleur sont à proposer au plan national. On ne saurait faire une impasse aussi importante. Il faut faire autre chose que de « changer de banque » en France.

La CGT Finances publiques propose la création d’un pôle public bancaire et financier autour de la CDC (Caisse des dépôts et consignation). C’est une initiative qui mérite autre chose que le silence. Ce qui gêne c’est qu’en France comme en Belgique et sans doute dans d’autres Etats de l’Union il faille (re)nationaliser les principales banques privatisées durant les trente dernières années. Et bien débattons de cela.

Débattons dans la foulée des modalités de passage de l’appropriation publique à l’appropriation sociale. Pas d’esquive sur la Nef que personne ne connait y compris dans les grandes villes. Pas d’esquive non plus vers les monnaies locales. Tout cela me parait pas être à hauteur d’une sortie de crise.

Christian DELARUE

Ma contribution : « Changer les banques : L’argent s’y accumule massivement ». C Delarue

http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article1225