Le G20, les bourgoisies et les peuples.

Le G20, les bourgoisies et les peuples.

Au G20 on a opposé un G humain - GH - car le groupe G20 est constitué d’une très infime minorité des « représentants » sans mandat de 20 pays, le plus souvent des ministres des Finances . Certes il y a eu un élargissement formel de « pays » « représentés » en passant du G7 au G20 . Derrière le G7 il y avait les plus grandes oligarchies de la planète.

– G20 ou l’élargissement du cercle des dirigeants liés aux classes possédantes et dominantes.

Pour le dire un peu abruptement, mais pas moins qu’en parlant de « pays », avec le G20 se voit réuni un groupe élargi de représentants des bourgeoisies nationales (celles du groupe des 20) qui défendent avant tout leurs intérêts avec quelques concessions secondaires pour les couches sociales d’appui (les capitalistes de niveau infra-national par exemple).

Ce faisant, ces classes capitalistes derrière ces « grands argentiers » du G 20 vont agir à l’encontre des intérêts

- d’une part contre tous les peuples-classes (1) des « pays » (sic) représentés au dit G20 et

- d’autre part contre les peuples-nations (2) des « pays » non membre du G20 et donc ici les bourgeoisies nationales et les peuples-classes de ces pays.

Ils auraient décidé de réunir un G50 selon les mêmes modalités que cela n’aurait rien changé de l’aspect quasi-dictatorial de la réunion. Car les « recommandations » sont des directives pour tous les Etats du monde.

Ils n’agissent d’ailleurs pas mieux, du fait de leur croyance au tout marché, face aux questions écologiques du moment, notamment par rapport à « l’urgence climatique » (initiative du 29 novembre 2008)

– La perspective existe : elle est connue des altermondialistes.

Ecoutons par exemple Gustave Massiah (3) : Le G8 s’est réuni pour résoudre les problèmes de la planète. Même replâtré en G20, avec quelques gros pays de plus, il n’a aucune légitimité pour le faire. Seules les Nations Unies et leur Assemblée Générale, quelques soient leurs limites, peuvent parler au nom de tous. D’autant que ce sont les mêmes qui ont la plus grande part de responsabilité dans la crise actuelle. Le G20 n’a pas de solution parce qu’il est le problème. C’est aux peuples et aux sociétés de se faire entendre.

Christian Delarue
ATTAC

1) Peuple-nation et peuple-classe : identité et appartenance.

http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article470

2) Bourgeoisie, peuple-classe, peuple-nation.

http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article473

et *Qu’est-il advenu de la « classe capitaliste » ? par Alain BHIR et Jean-Marie HEINRICH
Extrait issu de « La néo-social-démocratie ou le capitalisme autogéré » p 89 Ed L e Sycomore 1979 par Christian Delarue

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article28356

3) in Le mouvement altermondialiste et la crise de la mondialisation - Centre Tricontinental - CETRI
http://www.cetri.be/spip.php?article952

Manifestation « le G20 face au genre humain » à Valbonne

Un sommet mondial sur la crise a réuni les pays du G20 ce 15 novembre près de Washington. le G20 n’a pas de légitimité pour présider aux destinées de notre planète et encore moins pour trouver de véritables solutions à la crise financière actuelle.

Exigeons !
• La taxation des mouvements de capitaux (taxe Tobin ….)
• La fin du dumping social et fiscal
• L’harmonisation des politiques fiscales européennes pour empêcher les délocalisations
• La suppression des paradis fiscaux en imposant à toutes les banques les mêmes règles
• Le contrôle de la BCE par le parlement européen
• La refondation du système monétaire et financier international dans le cadre d’une réforme globale de l’ONU
• La constitution de pôles bancaires publics pour réorienter l’épargne et le crédit vers des investissements
socialement et écologiquement utiles

Manifestation « le G20 face au genre humain »

Une vidéo dailymotion

http://www.dailymotion.com/attac06/video/x7h387_manifestation-le-g20-face-au-genre_news

Durée : 05:27 Pris le : 21 novembre 2008Lieu : Valbonne,
Provence-Alpes-Côte d’Azur, France

Paris
Action anti-G20 à Paris

http://www.france.attac.org/spip.php?article9217