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ZIZI et alter-masculinité : F Bardou - C Delarue

dimanche 26 mai 2019, par Amitié entre les peuples

ZIZI et alter-masculinité

Une autre masculinité est possible et nécessaire

http://amitie-entre-les-peuples.org/ZIZI-et-alter-masculinite-Christian-DELARUE?fbclid

Cet autre masculinité met l’accent sur la personne et sa dignité ainsi que sur l’égalité hommes-femmes et la non violence et sans vouloir empêcher ou refuser ou stigmatiser les différences sexuées qu’elles soient vues ordinairement de façon négatives ou positives !

Les hommes ne sont pas réductibles à leur zizi, pas plus que les femmes seraient réductibles à leurs belles poitrines ou tout autre élément de féminité .

Il ne s’agit pas de nier, selon nous, le corps, son apparence et sa séduction possible (sans grossophobie ni maigrophobie). Il ne s’agit pas, non plus, de refuser d’ avoir un organe sexuel source de plaisir.

Tout ce qui est masculin n’est pas toxique et la honte de son sexe ne doit porter QUE contre le virilisme toxique car il y a indéniablement une masculinité toxique - à refuser -, celle « qui pousse les hommes à vouloir dévorer, découper, déchirer, pénétrer, terroriser » les femmes (in Fabrique du viril) ! De ce fait, il importe d’être - on le verra - contre la prostitution mais aussi d’interdire l’exposition, photographiée ou filmée, non pas du nu ou du sexy, mais des corps féminins pénétrés, violentés, humiliés. Il ne s’agit pas de s’opposer à la masturbation, comme le veulent les conservateurs religieux et les autres réactionnaires, mais de réduire drastriquement ce qui est offert à l’expression sexuelle masculine. Pas tout interdire !

1 - Image

Pour être précis, nous refusons d’avoir honte que ce dernier puisse se manifester intempestivement (et dans l’intimité du pantalon), comme activé en quelque sorte par un circuit court yeux-organe, à la vue des charmes féminins (si il est d’orientation hétérosexuelle) et autrement si il est d’une autre orientation.

Nous pouvons en quelque sorte être « reptilien », au sens limité de cette manifestation incontrôlée de notre anatomie sous la ceinture. Mais ce n’est pas, pour autant, la « sous-ceinture » - le « çà » - qui commande, qui doit commander ! C’est le respect humain et le souci de dignité qui importe.

2 - Altermasculinité !

Une masculinité non toxique est-elle possible ?

Au lieu de dire que « nous ne sommes pas des hommes » (?), il s’agit bien d’assumer notre masculinité quitte à en porter une autre : une « altermasculinité » non violente, fondée sur le consentement de l’autre, autre conçu comme « libre et égal », qui peut très bien comprendre si adulte le jeu des attirances (ou répulsions) sociales !

Cela suppose d’être capable de lui dire « couché ! à la niche ! » lorsqu’il se dresse de façon trop orgueilleuse au mauvais moment ! Bref de le socialiser, de le soumettre à la loi sociale. Mais pas de tarir la possibilité d’érection ! Pas de société à fort « surmoi » autoritaire imposé à tous et toutes, et niant d’emblée désirs et plaisirs !

Une loi sociale non écrite veut ou voudrait, par exemple et à raison, qu’on ne se retourne pas pour regarder intensément (avec concupiscence disait-on jadis) un joli « petit cul » et faire ensuite des réflexions machistes entre hommes !

3 - Double regard encore !

J’ai appelé jadis « double regard », pour l’antiracisme d’abord puis pour l’antisexisme ensuite, la possibilité qui nous est offerte de voir la particularité - attirante ou déplaisante - de l’autre (femme ou homme ou x) et sa dignité comme personne comme être humain générique. Cette dignité humaine attribuée à la personne est à l’origine du respect obligé au-delà de la particularité visible, agréable ou déplaisante.

En conséquence, il va s’agir - par exemple - de ne pas promouvoir la grossophobie ni la maigrophobie bien que ces formats corporels ne soient pas ordinairement attirants pour les hommes comme pour les femmes ! Pas de sexyphobie non plus ! La sexyphobie des intégristes religieux est pénible, celle de l’Etat aussi (contre le sein nu au bord de piscine ou ailleurs)

4 - Diversité et égalité :

 Liberté : Nous ne sommes pas pour cacher, sous hypertextile ou autre procédé d’invisibilité - les belles femmes ou les beaux hommes (jugés tels) afin de lutter contre les stéréotypes ou, pire encore, pour éviter les violences sexistes.

 Soumission : Les hypotextiles seraient des proies naturelles des violeurs (qui peuvent agresser tout ce qui passe de féminin pour certains) . Les femmes devraient, à écouter les violeurs, se cacher (pas de peu vêtues) er se banaliser (pas de femmes sexy) ! Et de fait nombre de femmes s’habillent de façon unisexe et très couvertes dans tous les lieux publics ou trop d’hommes se laissent aller à des agressions sexistes !

 Engagement nécessaire : Nous combattons ce type d’homme qui ne sait se tenir et s’autorise à agresser sous prétexte de séduction féminine exagérée. Ce n’est pas le corps et la séduction qui sont la source du mal, ni même le regard concupiscent selon nous, mais la décision finale de ne pas choisir la civilisation et le respect !

 Egalité et laïcité : Un autoritarisme totalitaire d’origine religieuse (intégrismes religieux sexyphobiques) ou non (athéisme pudibond autoritaire), voudrait imposer un monde conforme sans différence sexuée : Nous sommes opposés à cette uniformisation du monde !

 Inclusivité LGBTQI : l’homophobie étant un mal montant, il importe de le combattre !

Une altermasculité est à construire sur ces bases !

A priori, elle refuse la prostitution (cf Zéromacho)

Christian DELARUE
Franck BARDOU
Zéromachos

Point de vue d’une femme : Valérie DAOUST

« Nos filles sont belles, intelligentes, dégourdies, commence Valérie DAOUST. Elles ne sont pas des victimes ! Elles sont puissantes, leur corps est un pouvoir, elles ont maintenant le choix de leurs partenaires. » Elle enfonce le clou : « Les femmes sont des objets-sujets. Elles aiment se parer, se maquiller, se faire belles. Et elles en retirent quelque chose. Une femme sexy peut aussi être un sujet ! » Et elle en remet. « Au fond, la sexualité féminine dérange encore. Elle continue d’être vue comme un désordre social. La jouissance des femmes ne passe pas. Une femme ne peut toujours pas désirer tout en étant désirable. »

Féminisme en diversité : difficulté de choisir un courant.

http://amitie-entre-les-peuples.org/Crise-du-feminisme-difficulte-de-choisir-un-courant

Féminisme hypertextile et féminisme hypotextile - Christian DELARUE - Amitié entre les peuples

http://amitie-entre-les-peuples.org/Feminisme-hypertextile-et-feminisme-hypotextile?var_mode=calcul