Soutien à la lutte des femmes contre les conditions de travail liées à la sous-traitance dans l’hôtellerie.
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Soutien à la lutte des femmes contre les conditions de travail liées à la sous-traitance dans l’hôtellerie.
Le féminisme, comme le syndicalisme authentique, ne s’arrête pas au cadre étroitement national (défense des seuls travailleurs français pour le syndicalisme , des seules françaises pour le féminisme) il défend aussi les travailleuses étrangères opprimées et exploitées.
A ce titre, il faut faire savoir que de nombreuses travailleuses, femmes de chambre dans l’hôtellerie sont des travailleuses étrangères corvéables à merci. Elles sont la plupart du temps employées par des sociétés d’intérim avec des contrats de travail parfois de quelques heures, des faibles salaires et des cadences infernales.
Depuis quelques temps, elles mènent des combats pour faire respecter leur dignité, comme au Park Hyatt place Vendôme, ou encore à Marseille dans le groupe Elior.
Depuis le 17 juillet dernier, des employées de l’Ibis des Batignolles se sont mobilisées avec le soutien de la CGT pour faire valoir leurs droits. Leurs revendications : réduire les cadences de travail intenables et être embauchées directement par le groupe Accor au lieu de l’être par STN, une société de sous-traitance qui les emploie actuellement.
Ce « leader français du nettoyage » affiche 69 millions d’euros de chiffre d’affaires et 3 686 collaborateurs, dont ces femmes de chambre, maltraitées et exploitées. Malgré quelques avancées dans les revendications, la lutte continue, même de façon discontinue, notamment sous forme de piquets de grève tournants devant les hôtels de luxe du groupe ACCOR.
Gr Migrations d’ATTAC
(Christian Delarue CGT & ATTAC)
