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SOCIETE & MOEURS : Refus des totalitarismes. C Delarue

samedi 23 juin 2012, par Amitié entre les peuples

SOCIETE & MOEURS : Refus des totalitarismes.

Pour un espace en équilibration entre sublimation sévère et désublimation répressive. Il s’agit de sortir de deux violences (matérielles, morales et symboliques) opposées.

http://www.dazibaoueb.com/article.php?art=29625

http://blogs.mediapart.fr/blog/christian-delarue/290412/societe-moeurs-refus-des-totalitarismes

La société de l’ordre moral du XIX ème siècle puritain et austère se vit aujourd’hui dans d’autres contrées que l’Occident. Certains pays musulmans n’hésite pas à porter une dure répression sexo-séparatiste contre les femmes. A l’inverse en Occident, c’est l’alliance entre marché, consommation et libéralisme qui permet les excès d’un tout sexuel débridé notamment en matière de prostitution et de pornographie. Entre la rigueur de l’austérité morne et grise de la répression du corps et de la chair et le laissez faire libertin en matière de mœurs, il y a place pour un espace variable de saine liberté selon les individus.

Il ne s’agit pas de prôner l’abstinence ni même une sobriété qui frise l’abstinence mais de plébisciter un espace de tolérance au centre de deux excès opposés, de deux répressions qui se font face l’une en sublimation l’autre en désublimation, et in fine de deux totalitarismes.

De ces quelques lignes, qui pourraient être aisément développées dans les deux sens car la matière ne manque pas, on peut tirer une orientation de la critique. La critique de la liberté-jouir ne saurait être maximale en oubliant notre propre monde passé ni le monde actuel ailleurs. On ne saurait tordre le
bâton dans l’autre sens par une critique si forte de la désublimation présente qu’elle pourrait trop aisément mener à son contraire. D’autant que son contraire est déjà là.

Il y a en effet de nos jours un retour de la pudibonderie, du harcèlement des femmes féminines ou coquettes. Cela ne concerne pas que la jupe. On peut porter une jupe mais avec des collants épais ! Le dress-code « convenable » des répressifs est précis. Il en va de même de la hauteur des talons. De telles pratiques viennent autant des hommes et des femmes. Et les remarques peuvent être blessantes et répétées au point de constituer une forme de harcèlement au travail. Le refus du « bling-bling » ne saurait autoriser son inverse radical et se traduire en refus franc ou masqué des bijoux et des signes de féminité chez l’autre différent. Le refus masqué se traduit par de l’évitement,

Ces attaques visent d’abord des femmes mais aussi quoique plus rarement des hommes. Ainsi pour ma part j’ai du subir des remarques sur le fait que je mette en costume alors que je suis simple employé (cat B de la FPE) et de plus à la CGT. Comme si d’être cgtiste devait systématiquement aller avec jean et blouson sauf pour les cadres qui ont eux un dress-code inverse : costard obligé.

Si la diversité est interdite dans certains pays répressifs il peut être limité en Occident. Par des moyens insidieux mais néanmoins répressifs.

Christian DELARUE

Voile islamique et séduction. C Delarue - Amitié entre les peuples
http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article298

Un féminisme austère voire sexiste contre la jupe ! - Amitié entre les peuples
http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article2267