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Repères pour apprécier la richesse de l’hyper-classe internationale. C Delarue - J Cossart

dimanche 21 février 2010, par Amitié entre les peuples

Repères pour apprécier la richesse de l’hyper-classe internationale.

Cette étude ne porte pas sur les riches, ceux qui en France touchent par exemple 10 fois le smic par mois. Non il s’agit ici , des individus qui vivent un peu partout, aux USA comme en Europe et qui possèdent des richesses supérieures à celles de certains Etats. Il s’agit de l’hyper classe internationale. Une couche au-dessus des bourgeoisies nationales et internationales. Une petite couche mais hyper prédatrice.

L’ennemi international des peuples-classes se compose de cette hyper-classe et des bourgeoisies nationales et internationales. Sous prétexte qu’il y a une hyper-classe à combattre les peuples-classes ne doivent pas lâcher la proie pour l’ombre et s’abstenir de combattre leur propre bourgeoisie.

Les réponses aux deux grands obstacles idéologiques.

Si l’hyperclasse parrait trop puissante couverte par la gouvernance mondiale et les forum du capital, les bourgeoisies nationales sont protégés par les sentiments nationaux.

Avec ATTAC et d’autres associations altermondialistes comme le CADTM vous pouvez combattre l’yperclasse sans épargner les « seconds couteaux » du capital national.

Deux mots sur le « vivre ensemble » national : Ce n’est pas parce que les riches, les propriétaires du capital et leur « faisant fonction » parlent la même langue, mangent les même aliments, apprécient les même beaux paysages du terroirs qu’il faut abandonner cette lutte. Bien au contraire, prendre au sérieux les mots de « cohésion sociale » ou de lutte contre la « fracture sociale » implique cette lutte de classe. A l’heure ou l’écart distendu des revenus crée deux « France » - l’une qui vie modestement voire qui s’appauvrit et l’autre qui empoche - cette lutte est vitale. Très éloigné de l’aménagement social-compassionel du social-libéralisme.

Christian DELARUE

ATTAC France

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Voici ci-dessous une note de Jacques COSSART, membre du Conseil scientifique d’ ATTAC sur la situation financière des ultra-riches.

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La Lettre n° 6 du Conseil scientifique rendait compte, sous le titre « Pauvres riches », du 11e rapport sur la richesse dans le monde
Comme tous les ans, Merill Lynch vient de publier son rapport annuel (version 2008).

On peut se réjouir, tout va bien, les riches et les ultra-riches -selon l’élégante dénomination adoptée par le rapport- ont, très sensiblement, amélioré leur sort..

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Les riches, c’est à dire ceux qui détiennent, au moins, 1 million d’actifs financiers, qui étaient 90,5 millions en 2006, sont maintenant 100,1 millions
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Ils détiennent 40 700 milliards de dollars, soit un montant à peine inférieur au PIB mondial , toujours d’actifs financiers, ce qui ne tient pas compte des actifs immobiliers.
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La barre, comme on dit maintenant, des 100 000 enfin dépassée ! Ils sont en effet plus de 103 000 personnes physiques à posséder, au moins, 30 millions d’actifs financiers Ces quelque heureuses personnes possèdent, ensemble, près de 14 000 milliards de dollars de comptes bancaires et autres « instruments » financiers. Doit-on pousser le mauvais goût jusqu’à mettre cette « richesse » en rapport avec celle produite, en une année entière, par tous les pays autres que ceux dits à haut revenu ? Ce sont 27 % de plus que le total des PIB de ces pays qui comptent 5,5 milliards d’habitants
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Les choses devraient durer puisque les 47 700 milliards de dollars de 2007 devraient s’élever à 59 100 milliards en 2012.

On lit et on entend abondamment, pour qui ne veut être ni sourd ni aveugle, que 25 000 personnes meurent de faim chaque jour !
Madame Josette Sheeran, directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM) nous avertit que si rien n’est fait, elle devra, faute de ressources, choisir entre diminuer le total de l’aide alimentaire distribuée ou celui des êtres sauvés de la mort !

Réalise-t-on que 1%, seulement, prélevé sur les comptes bancaires des ultra-riches et affecté au PAM, lui procurerait 140 milliards de dollars ?
Les ressources du PAM en 2007 ont été de 83 millions de dollars.
Vous avez dit irréaliste ? Les experts nous disent, en effet, que s’agissant d’actifs financiers, ils sont fluctuants ; allez, on se contentera de la moitié de ces 140 milliards