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Répercussions en France de la guerre menée par Israël sur Gaza contre les palestiniens.

samedi 17 janvier 2009, par Amitié entre les peuples

Répercussions en France de la guerre menée par Israël sur Gaza contre les palestiniens.

 Après l’antisémitisme c’est l’ultra-sionisme qu’il faut condamner.

Dans la période il y a ici ou là des actes antisémites qui sont condamnés par les associations comme le MRAP mais il y a aussi les agressions des ultra-sionistes, c’est à dire des adeptes particulièrement violents du sionisme colonialiste, tel le BETAR. Ainsi ce jeudi 8 janvier 2009 deux élèves ont été agressés à la sortie du Lycée Janson de Sailly à Paris, par des membres de la Ligue de défense juive (LDJ). Comment se fait-il que cette organisation d’extrême-droite interdite en Israël puisse sévir en France sans souci ? A défaut d’interdiction ses agissements violents doivent être sanctionnés.

 Boycott : débat en cours.

Faut-il accuser de complicité dans l’erreur de boycott ceux qui simplement incitent ou ceux qui appellent franchement au boycott des produits israéliens sous prétexte qu’il y a des « boycotts erronés » ? Sans entrer dans un débat entre éthique de conviction et éthique de responsabilité il y a bien moyen de mener une campagne claire qui n’aboutit pas à exclure stupidement son voisin qui est juif. A défaut c’est à désespérer de l’éducation populaire tournée vers l’action. Agir en conscience et de façon responsable est possible. Il ne faudrait pas que quelques rares exceptions aboutissent à invalider une entreprise globale estimée nécessaire par beaucoup au regard de l’ampleur de la catastrophe en cours au proche-orient. Le peuple norvégien (pas le gouvernement), pour autant que je sache, pratique le boycott sans problème majeur. A vérifier.

 Autre débat (1) Soutenir le peuple palestinien sans autre précision, autrement dit sans soutenir très explicitement le Hamas, ainsi que le font les Indigènes de la République ( 1) mais pas plus en passant son temps à le critiquer maintenant alors que les bombes écrasent Gaza me semble une position rassembleuse et juste.

Le faire (le critiquer) quand la question surgit ne doit pas poser problème mais en sachant que pour l’heure la réalité politique va imposer de négocier avec lui. D’ailleurs le Hamas n’est plus aussi jusqu’au-boutiste que jadis face à l’Etat d’Israel. Il chemine vers la reconnaissance d’un Etat israélien. Un compromis pour deux Etats (un israélien et un palestinien) est possible si la communauté internationale y pousse . Le mieux serait un seul Etat laic et démocratique. Mais aujourd’hui semble être de la politique hors sol ! Mais sait-on jamais ! En tout état de cause c’est aux peuples de s’autodéterminer.

Sur les modalités de critiques de l’intervention des gouvernements lire
Ici et là-bas à Gaza. anonyme

Christian Delarue

1) lu JJL *Gaza : solidarité à géométrie variable

Ecouter aussi Julien Landfried
Faut-il craindre l’importation du conflit israélo-palestinien en France ?
Julien Landfried, directeur de l’Observatoire du communautarisme et auteur de « Contre le communautarisme » (Armand Colin, 2007) était l’invité mercredi 7 janvier de David Abiker sur France Info.

Le podcast est disponible sur communautarisme.net/