Question textile : défendre le voile, pas le string ! ?

Question textile : défendre le voile, pas le string ! ?

La petite-bourgeoisie indigéniste ou proche d’elle (1) défend le voile mais pas le string ! Dans un sens - corps couvert - c’est bon mais dans l’autre - corps découvert - c’est l’horreur. Problème .

Un minuscule groupe d’intellectuels organiques de l’antiracisme politique défend le VOILE bec et ongles contre celles et ceux que çà indisposent (parfois ou très souvent) soit pour des raisons d’affichage ostensible de sa religion ou soit pour des raisons féministes mais surtout pas le STRING. Là point de défense ! On a plutôt droit à du dénigrement .

Or un point de vue universaliste sur la question autorise (avec des limites ) aussi bien l’hypotextile (avec le sexe caché sauf zones nudistes) que l’hypertextile (avec le visage dégagé - loi 2011). Il y a d’autres limites, dont certaines sont légales (école publique loi 2004) ou en débat.

Hypotextile et hypertextile sont des mots appartenant à un langage universalisable, c’est à dire traduisible et compréhensible au-delà des sphères culturelles ou ne sont en usage que des noms spécifiques issues de la culture locale ou de la religion en question. Des noms qui prêtent à confusion hors de leur sphère d’origine. Par ailleurs, comme nul n’est censé être un spécialiste des religions et des cultures pour aborder une question transversale voir mondiale il importe d’avoir un langage universalisant et universalisable.

Avec un tel langage on peut parler de la question textile comme jadis de la question sociale. Ces questions se sont posées au XIX ème siècle mais aussi au XX ème et encore au XXI ème siècle.

Christian DELARUE

1) petite-bourgeoisie indigéniste : Exception faite ici pour ce langage polémique qui a évoqué il y a peu une petite-bourgeoise marxiste !