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 C Delarue

URGENCE ANTIRACISTE : Que faire des intégrismes religieux ? 
 C Delarue

mercredi 1er février 2017, par Amitié entre les peuples

URGENCE ANTIRACISTE : Que faire des intégrismes religieux ? 


(texte de sept 2016 in projet d’URGENCE ANTIRACISTE - Pour une démocratie inclusive - ouvrage collectif à publier aux Ed du Croquant)

Christian Delarue

Secrétaire Général du CADTM France,
Membre du Conseil d’Orientation de la Fondation Copernic,
Ex membre du bureau exécutif du MRAP (et de son CA),
Membre du groupe « Cultures et société » du Conseil scientifique d’ATTAC (animé par Martine Boudet).

Voici une fraction du chapitre - non définitif (Il est question d’y rajouter un volet islamisme radical et de « compresser » le tout ) - d’un ouvrage collectif inter-associatif à perspective et contenu antiraciste (dont l’animatrice est Martine Boudet du groupe « Cultures et société » du Conseil scientifique d’ATTAC).

Sept 2016

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S’opposer aux intégrismes religieux ?

La religion s’est introduite peu à peu dans les problématiques de l’antiracisme. Au racisme contre les Roms, les Noirs, les Arabes, les Juifs est venu s’ajouter le racisme contre les Musulmans. Faire de tous les musulmans sans exception une sorte de « race » homogène, les « communautariser », les « racialiser » , les englober tous sous un même signifiant négatif sans aucune distinction interne, voilà la première opération à critiquer et déconstruire pour s’opposer à ce type de racisme.

Dans cette démarche de lutte antiraciste, est apparue la spécificité de la religion. On peut, à bon droit, critiquer la religion, même sévèrement. On peut aussi prendre certaines mesures légales pour réduire l’emprise de la religion, ce qu’on nomme en France et ailleurs laïcité. La religion ne saurait en effet prétendre échapper à la critique, que ce soit comme appareil de production idéologique (ses normes, son apologie de la crédulité, son refus de la science, ses conceptions rétrogrades en matière de mœurs, etc… tout comme pour d’autres discours idéologiques, religieux ou non ) ou que ce soit comme institution reproduisant des mécanismes de domination dont le patriarcat.
C’est dans le cadre de cette démarche et en tenant compte de cette spécificité qu’est apparue la nécessité d’opérer des distinctions, et de nommer l’intégrisme comme étant le secteur réactionnaire des religions. Ce n’est pas là une innovation intellectuelle. Lisez Les intégrismes (Ed Granger 1998) de Daniel Béresniak (1933 - 2005) par exemple. D’autres productions intellectuelles existent.

Au plan militant (qui est le nôtre), comme antiraciste, il fallait refuser la stigmatisation des croyants et croyantes progressistes qui adoptent des valeurs et des pratiques d’émancipation et réserver cette critique, parfois sévère mais justifiée, aux secteurs des religions qui font fortement l’apologie d’une moindre liberté pour les femmes, d’une inégalité entre hommes et femmes et de tout un ensemble de normes et de pratiques dites réactionnaires ou au mieux conservatrices. On y ajoutera l’intolérance contre les homosexuels, contre les athées, contre les femmes trop peu habillées selon leurs normes (dites « hypotextiles » ). Le contenu est plus étendu et plus variable selon le type d’intégrisme religieux. Reste aussi à mettre à part l’islamisme.

  Intégrisme musulman et islamisme.

Certains - N Sarkozy notamment - à la suite de l’attentat de Nice ont amalgamé islam et islamisme et ignoré l’intégrisme musulman. "Distinguer ISLAMISME et INTEGRISME MUSULMAN » (titre d’un court essai de clarification 1) permet de repérer l’action d’un islam politique qui ne se contente pas d’agir dans la société civile. Cet islam veut mettre en application la Charia qui n’est pas simplement le Coran tout en étant issu de lui. Il existe plusieurs formes historiques de cet islamisme.

 Intégrisme et fondamentalisme.

Le terme d’intégrisme se rattache historiquement à la religion catholique et par extension à toute religion. C’est qu’il y a, par- delà les différences entre religions, une sorte de fond commun dit d’ordre moral à contenu ultra-conservateur et très patriarcal, qui fait l’objet récurrent de critiques diverses quant aux droits et libertés menacés par les groupes religieux qui se revendiquent de ces courants.

Il est courant d’employer aussi le terme de « fondamentalisme » quand l’analyse porte, à la source, sur le type de lecture des textes sacrés ou des traditions, lecture de type théologique faite par les groupes religieux précités. Ce type d’analyse suppose une forte compétence d’analyse des textes et des traditions. Elle porte moins sur les effets de ces croyances dites fondamentalistes.

L’emploi du terme « intégrisme » évite lui l’examen du type de lecture et d’interprétation de la dite religion. C’est là un choix d’analyse qui ne s’oppose pas à celle qui porte sur l’interprétation. Il peut y avoir combinaison des analyses. Pour évoquer un intégrisme religieux, il faut porter le regard surtout sur les effets sociaux - on dit désormais « sociétaux » - et/ou politiques de ces interprétations rigoristes de la religion, de ces discours sans trop s’occuper de leur mode de production et d‘interprétation.

En première approche simplifiée, on dira que l’intégrisme (au singulier) vise d’une certaine manière les excès autoritaires de certaines religions en matière de mœurs et on ajoutera « dans le cadre de la société civile ». Ce phénomène concerne principalement les religions dites révélées ou dites du Livre, de tradition patriarcale et abrahamique. L’animisme et le bouddhisme ne connaissent pas fondamentalement ce type de dérive autoritariste. Il est à noter que d’autres groupes autrement qualifiés (les groupes politiques et les groupes terroristes) ne visent pas seulement un « ordre moral » autoritaire et austère en matière de mœurs au sein de la société civile (par en bas), mais aussi la conquête du pouvoir politique pour mieux le construire. Ce point sera développé plus loin. Car il s’agit d’opérer des distinctions qui évitent divers amalgames.

I - Distinctions contextualisées.

Les religions bénéficient dans l’ensemble de droits reconnus au plan mondial, notamment par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) de 1948, et de ce fait, elles usent de ces droits pour la diffusion de leurs idées et des actes qui vont avec. C’est le cas aussi en France, depuis le vote de la loi sur la laïcité en 1905.

Cette diffusion est fonction du contexte socio-politique. Sommes-nous en présence d’une société globalement laïque avec un Etat neutre, qui n’intervient pas ou peu, à propos de religion, au sein de la société civile, ou en présence d’une société fondamentalement religieuse où une (ou des) religion(s) domine(nt) l’ensemble de la société de façon quotidienne, y compris l’Etat et avec l’appui de l’Etat qui est engagé, non neutre ?

A - Du fait de ce contexte, il y a deux ordres de distinction à retenir.

 La première est quantitative et pose la question de la laïcité - en lien avec le fait démocratique – et donc de la limitation (ou non) de la diffusion des idées religieuses au sein de la société civile ou au contraire de son expansion totale sur l’ensemble du corps social, société politique comprise.

On distingue là, classiquement, d’une part la diffusion dans la seule société civile (quartiers, familles, écoles, etc) et d’autre part la diffusion dans toute la société par la conquête de l’Etat et de ses institutions. Dans ce dernier cas, la religion (ses membres actifs notamment) a un volet politique clairement affiché qui peut être très variable, allant 1) du statut affiché de « démocrate » et qui en respecte les règles tout en se déclarant très ouvertement affilié à une religion, à 2) celui qui participe tactiquement au jeu démocratique tout en ne se disant pas démocrate (car les religieux doivent commander) mais sans violence ouverte jusqu’à 3) celui de terroriste, qui refuse le jeu démocratique et qui veut imposer par les armes son idéologie religieuse et ses pratiques.

La seconde est qualitative et pose une gradation des valeurs sur un spectre qui va de réactionnaires, conservatrices, à progressistes en matière de mœurs et où les critères sont l’égalité (ou la non-prééminence de l’homme) entre hommes et femmes notamment en matière de libre circulation et de participation à la vie sociale, ou non (réclusion à la maison soit un sexoséparatisme fort). La question de l’habillement est symptomatique du conflit de valeurs existant depuis une décennie au niveau de la société multiculturelle qui est celle de la France et des sociétés européennes postcoloniales de manière générale. L’alternative porte des exigences en termes d’égalité hommes-femmes et de liberté vestimentaire individuelle des femmes et de non imposition « intra-communautaire » du voile et de la jupe ultra-longue (ensemble dit hyper-textile, l’hyper-textile faisant partie du sexo-séparatisme .

B – Précision complémentaire : la caractérisation géographique ou non de l’action.

L’intégrisme des religions agissant dans la société civile est lui diffus, trans-frontières et largement mondialisé alors que l’action des religieux dans le champ politique est lui passible d’une géographie, d’une cartographie et de distinctions entre groupes religieux. Il y a par exemple des islamismes politiques très divers, dont certains acceptent, de façon plus ou moins authentique, les règles du jeu démocratique, non sans quelques espoirs de parvenir à leurs fins par ce moyen et d’autres qui les refusent d’emblée, et d’autres encore qui sont dans la violence ouverte déclarée.

Le mouvement Enhada en Tunisie, qui fait partie du premier cas, a du fait d’une forte mobilisation populaire et laïque ancrée dans l’histoire du pays depuis les indépendances, dû accepter le vote d‘une Constitution progressiste en 2014. La stratégie de conquête est soutenue notamment par certains pays du Golfe, dont le foyer est en Arabie Saoudite, qui véhiculent l’idéologie wahhabite et salafiste. Appartiennent au dernier cas de figure Al Qaïda (avec le règne des Talibans en Afghanistan jusqu’en 2001, date de l’invasion américaine en représailles de l’attentat perpétré à Manhattan), Daesh (Etat islamique installé sur les décombres de l’invasion américaine en Irak et du printemps arabe syrien), Boko Haram au Nigéria, Ansar Dine ou Ansar Eddine au Mali…Les attentats perpétrés en Europe et spécialement en France par Daesch depuis janvier 2015, date de l’attentat contre le journal Charlie Hebdo, ont réactivé le « choc des civilisations » orientale et occidentale sur des bases faussées. En témoigne le choc en retour qu’est « la guerre contre le terrorisme » avec l’arsenal juridique induit par l’instauration de l’état d’urgence.

II – Intégrisme, dominations et mobilisation des valeurs progressistes.

A - Critique théorique générale

Il est reproché aux intégristes religieux de s’activer dans un double rapport social de domination : d’une part, un rapport d’emprise religieuse forte sur les consciences et les corps en général mais surtout des jeunes enfants et adolescents afin que ce formatage perdure pour assurer la perpétuation d’un « ordre moral » (2) austère et patriarcal et d’autre part, un rapport social de domination sexo-séparatiste par imposition d’un mode d’habillement hyper-textile (soit des habits très couvrants qui ne laissent pas apparaître les formes du corps ni la chair), sous l’effet d’injures répétées du type « tu n’es pas une bonne croyante ».

En réponse, outre l’égalité et la liberté comme principes mobilisés, il y a la question du nécessaire respect de toutes les femmes, et pas seulement des seules femmes très pudiques (pudeur construite), habillées de façon hyper-textile telle qu’imposée précisément par les intégristes religieux, notamment les Juifs haredim et les musulmans sexo-séparatistes.

Notons ici, que les religions - les croyant(e)s de base ou les élites religieuses (appareil de défense et de diffusion du dogme) - peuvent aussi défendre des idées progressistes (avec des actions qui vont avec) comme le combat pour des services publics contre la pauvreté ou contre le sous-développement, le combat contre la dette odieuse et pour les droits humains du peuple-classe 99%, les droits humains des migrant(e)s et des plus démunis, etc. Ce point évoqué - dans le champ social plus que dans celui sociétal (nombre de membres de la « théologie de la libération » refusaient l’IVG par exemple mais défendaient les droits sociaux) – permet ici, pour notre propos, de souligner que la lutte contre l’intégrisme, les intégrismes n’est pas une lutte en soi contre la religion, les religions.

Au plan « sociétal », les adeptes progressistes des religions ne sont pas nécessairement anti-sexe (sexe hors mariage ou sexe chez les jeunes) mais ils sont très souvent contre la prostitution, contre les publicités sexistes mais ils ne sont pas contre le nu ou le sexy. Ils ne sont pas non plus athéophobes, ni en haine des homosexuels, ni en haine des femmes sexy comme les intégristes religieux.

B – Critique de musulmans progressistes

L’islam est critiqué de l’extérieur, comme toute religion, par des athées et selon diverses approches. Mais il existe une critique interne, produite par des musulmans, contre ce qu’on pourrait appeler des « dérives » de leur propre religion. Sans doute s’agit-il, pour partie, de la « sauver » mais il n’est pas sans importance de relater rapidement ces critiques.

Distinguons entre les académiciens (l’autorité académique) et les anciens islamistes (l’autorité de l’expérience et du vécu).

Dans la première catégorie, outre Abdennour Bidar représente la nouvelle génération de musulmans lettrés et progressistes. Son combat porte tant sur la réforme de l’Islam condition de l’éradication de l’obscurantisme djihadiste (Un Islam pour notre temps, 2004 ; L’islam sans soumission, 2008 ; Lettre ouverte au monde musulman, 2015 ) que sur l’évolution des sociétés occidentales soumises aux lois néo-libérales au contact des valeurs fraternitaires portées par les populations musulmanes et immigrées (Plaidoyer pour la fraternité, 2015 ; Les Tisserands. Réparer ensemble le tissu déchiré du monde, 2016 ).

On trouve d’autres universitaires et écrivains :
 Rachid Benzine et son livre : « Les nouveaux penseurs de l’islam » dont lequel, lui-même, propose les approches progressistes de n’autres intellectuels et académiciens dans le monde arabo-musulman comme : Abdul Karim Soroush ; Mohammed Arkoun ; Fazlur Rahman ; Amin al-Khûli ; Muhammad Khalafallah ; Nasr Hamid Abû Zayd ; Abdelmajid Charfi ; Farid Esack ;

 Abdou Filali-Ansary et son livre : « Réformer l’islam ? ». Là aussi, il est question de présenter de nombreux projets intellectuels et académiques progressistes qui tentent d’opérer cette réforme nécessaire de l’islam. Vous trouverez des noms occidentaux comme des noms arabo-musulmans comme : Ali Abderraziq ; Burhan Ghalioun ; Mohammed Abed Jabri ; Aziz Al-Azmeh ; Mohamed Talbi ; Mohammed Chahrour ; Mohamed Charfi … ;

 L’égyptien Ahmed Subhy Mansour et ses travaux sur la critique des textes (notamment des Hadiths) et l’histoire des textes ;

2) Dans la deuxième catégorie, celle d’anciens islamistes activistes, vous pouvez citer :

 Les livres de l’ex-frère égyptien, ancien cadre de la confrérie en Egypte, Sarwat Al-Kharabawi : « Le secret du temple » et « Le cœur des Frères : Les tribunaux d’inquisition de la confrérie » ;

 Le livre de l’ex-frère français, Farid Abdelkrim : « Pourquoi j’ai cessé d’être islamiste » ;

 Enfin citons le livre de Mohamed Louizi : « Pourquoi j’ai quitté les Frères musulmans » … ;

III – Contre le sexo-séparatisme sans évoquer les intégrismes religieux ?

C’est parce que certains secteurs des religions ont abondamment et dans le détail défendu massivement cette forme de sexisme, soit en forme « hard » (réclusion des femmes à la maison) soit en forme « soft » (femmes mises sous hypertextile), que l’on a pu parler d’intégrisme religieux à propos des juifs haredim et des musulmans sexo-séparatistes. Les intégrismes religieux sont donc une force réactionnaire agissante mondialement, et donc à combattre partout, notamment (mais pas seulement) contre leur sexo-séparatisme obsessionnel.

Pour autant on peut lutter, parfois (pas tout le temps) contre le sexo-séparatisme comme forme de sexisme, et ce sans évoquer les intégrismes religieux, notamment en défendant positivement la liberté de s’habiller librement chez les femmes. Il s’agit alors de défendre une société réellement « multi-textile ». Cela suppose des luttes antisexistes spécifiques contre le harcèlement de rue, contre les violences faites aux femmes dans les foyers et au travail, luttes qui ne concernent pas que les femmes hypo-textiles.

Mais on ne lutte là que contre une forme particulière de sexisme. On ne dit rien, par exemple, de la haine des homosexuels, ni de l’athéophobie de certains, ni de la volonté d’imposer partout des signifiants religieux lourds dans l’espace public, au point de le saturer, à l’instar des excès publicitaires dans certains lieux.

Le sexo-séparatisme est une forme de sexisme très lié à un secteur patriarcal qui refuse les conquêtes féministes de ces dernières décennies. Il est rare sous cette forme hors du contexte culturel religieux où cet intégrisme est très dominant. Mais les athées peuvent, eux aussi, avoir des discours et des pratiques sexistes séparatistes qui sont celles du contexte patriarcal au sein duquel ils vivent. Dans certains quartiers où les hommes désœuvrés (fort chômage) restent dehors dans la rue une sorte de sexo-séparatisme se crée car les femmes restent plus chez elles et quand elles sortent elles font attention à leur tenue (plus couvertes) et elles se font discrètes pour éviter le harcèlement. Dans un autre registre, en quittant la rue pour l’entreprise, les femmes peuvent rester faiblement représentées dans certaines instances ou sphères professionnelles au sommet.

IV – Lutte contre l’intégrisme et antiracisme.

Pour conclure, la lutte contre l’intégrisme dans un cadre antiraciste implique le refus d’amalgamer les intégristes d’une religion avec les autres croyants. Il existe des points communs stratégiques entre certains intégristes et radicaux agissant dans la sphère politique (les extrémismes de droite nationalistes en Europe notamment) mais pas avec les croyants progressistes. Partant de là, il s’agira, pour certain(e)s, (des féministes surtout mais pas seulement), d’empêcher les intégristes de sévir tout en évitant les dérives islamophobes, ou racistes.

L’Ecole est l’un de ces lieux privilégiés de lutte contre l’intégrisme religieux car les jeunes, citoyens vulnérables, peuvent être soumis à l’emprise intégriste et pire encore terroriste, comme le montre le nombre important de convertis et de recrues pour Daesh en France. Du fait de la possibilité de porosité existant entre les aires intégristes et terroristes, pour certain(e)s, il s’agira de défendre l’égalité dans la neutralité ou la sobriété d’affichage de sa religion. Mais pour d’autres, il s’agit d’aller plus loin et de légiférer aussi à l’Université, ce qui est différent car il s’agit de personnes majeures et dans ce cas, aptes en conscience à choisir et à assumer leur mode de vie.

Ce dernier type de lutte anti-intégriste est délicat car il risque de passer pour du « racisme respectable » notamment lorsqu’on préconise une loi anti-voile dans les Universités. Il s’agira donc de trouver les voies et moyens d’une lutte contre l’intégrisme religieux, qui s’accompagne d’une lutte antiraciste sous toutes ses formes.

Notes

1) Distinguer ISLAMISME et INTEGRISME MUSULMAN

http://amitie-entre-les-peuples.org/DISTINGUER-ISLAMISME-et-INTEGRISME-MUSULMAN

SEXOSEPARATISME - SEXO-SEPARATISME entre hommes et femmes.
http://amitie-entre-les-peuples.org/-Contre-le-sexo-separatisme-pour-la-

La question textile : du nudisme au maxi-textile ou hyper-textile. - Amitié entre les peuples

http://amitie-entre-les-peuples.org/La-question-textile