Police des apparences vestimentaires non religieuse-intégriste. Christian Delarue
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Police des apparences corporelles non religieuse-intégriste.
La POLICE des MOEURS contre les apparences jugées trop dénudées, trop sexuelles ou trop « sexualisantes » des femmes adultes ne relèvent hélas pas que des intégrismes religieux que l’on sait très sexyphobes.
Il existe une police des apparences vestimentaires non religieuse-intégriste mais très normative et impérative . Cela se comprend et se justifie dans certains cas. Exemple : - 1) pour protéger les mineurs, - 2) contre les publicités sexistes (nu pour vendre, pose humiliante, etc).
Mais attention à ne pas vouloir limiter les libertés des adultes comme les intégristes religieux sexyphobes le font eux-elles qui refusent en soi la vue du corps féminin dénudé (sauf l’organe sexuel primaire caché partout) ! Donnons des exemples de rigorisme conservateur : - 1) A quelle hauteur de jupe une mini-jupe est-elle trop courte ? - 2) A quelle ouverture un décolleté devient-il indécent ? 3) A partir de quelle hauteur les talons hauts le sont-ils trop ?
Autre chose : On sait que l’Etat français interdit le string seins nus en piscine, soit une « pudibonderie d’Etat » (ou une « sexyphobie d’Etat », comme d’autres parlent de « racisme d’Etat ») mais pas le burkini (hypertextile couvrant élaboré par les intégristes sexyphobes pour protéger la décence des femmes, voire des gamines de deux ans).
Autre chose encore : les hommes hétérosexuels (ou non) doivent s’abstenir de se retourner pour regarder une jolie femme et s’abstenir aussi de tout propos sur son physique . Les femmes aussi d’ailleurs . Il doit suffire de les voir lorsqu’elles sont juste devant soi - nous et les trouver belles en silence. Cela relève d’un apprentissage nommé « double regard » : voir certes la personne sexuée (et se reconnaitre hétérosexuel au passage) et voir aussi et surtout la personne « générique » et sa dignité et se reconnaitre aussi similaire à elle malgré les différences, sources de désirs ou de son contraire .
Christian Delarue