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Petit patronat rennais contre CGT au sud de Rennes

mardi 31 mai 2016, par Amitié entre les peuples

Petit patronat rennais contre CGT au sud de Rennes.

Le petit patronat rennais avait décidé de venir « au contact » contre la CGT ce mardi 31 mai 16, au sud de Rennes, entre midi et un peu plus de 14 heures de l’après-midi, entre Rennes et Noyal Châtillon sur seiche.

Le petit patronat arrive, petit à petit, entre 11 H 30 et 13 H 00, devant le garage de carrosserie automobile à 150 mètres du restaurant ou était le camion de « rencontres CGT » mais aussi Philippe Martinez, le leader CGT qui venait de Fougères, accompagné d’un staff de l’UD CGT 35. Puis ils viennent en groupe - la gendarmerie gère alors le flux de circulation sur une seule voie - vers la CGT et le parking du restaurant, avec une banderole « La CGT tue nos entreprises ». Une courte manifestation (déclarée ?) !

Côté decorum, le petit patronat est arrivé en belles et grosses voitures, la CGT non, à quelques exceptions près de deux côtes. Le petit patronat est plutôt en costume noir et cravate (sauf quelques patronnes) et pas la CGT, à quelques exceptions prés des deux côtes. Les militants CGT ont tous un gilet jaune et rouge CGT plus des drapeaux. Il y a aussi la sono qui chante « merci patron ».

On avait eu écho d’un patronat agressif venu avec des oeufs pourris mais ce n’était pas le cas. Ils sont juste venus sortir leur banderole « anti-CGT » - « pro-entreprise » et leurs revendications de « petits patrons » devant nous et pour les medias présents.

« Nous sommes des petits patrons, nous aimons nos ouvriers et employés, vous empêchez les approvisionnements, vous cassez nos entreprises  ! »

"Vous suivez le MEDEF et la finance prédatrice, vous licenciez (pas nous) les travailleurs et travailleuses et, avant ce drame, vous intensifiez le travail effectué, vous faites aussi du profit sur le dos des salaries, tout comme les gros patrons - faut lutter contre ! Vital !

Outre le face à face pendant une bonne heure il y a eu quelques brefs échanges difficiles. Face à la colère patronale il y a, faut pas l’oublier, pour beaucoup d’ouvriers ou employés devenus syndicalistes, l’expérience « dans le réel » de la dureté des conditions de travail dans certaines PME (et autres lieux de production). Et des petits salaires, longtemps « collés » au smic ! On ne pleure donc pas pour le patron à la CGT, sauf - il y a une exception - pour le travailleur indépendant qui trime 50 heures (ou plus) par semaine pour recevoir moins de 1800 euros par mois. On a là un « faux patron » très exploité par le système lui aussi. Là on est sensible.

Il faut continuer le combat contre la loi travail !

CD - Un syndiqué CGT Fin Pub 35