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Oui il faut défendre la jupe, la courte, pas la lèche-trottoir ! C Delarue

jeudi 25 novembre 2010, par Amitié entre les peuples

Oui il faut défendre la jupe, la courte, pas la lèche-trottoir !

25 Novembre 2010 Par Christian Delarue

Face aux machos ordinaires et surtout face aux islamistes sexoséparatistes les plus adeptes de l’agression des jeunes filles en jupe ce n’est pas une plaisanterie de défendre le droit d’être en jupe. Évidemment ce ne sont pas les longues robes lèche-trottoir qui font problème pour les islamistes radicaux de mœurs, ceux que l’on assimile à tort aux musulmans ordinaires.

Cette assimilation raciste n’est pas que le fait des islamophobes et les laicards façon RL mais aussi le fait des islamogauchistes qui se taisent voire qui couvrent l’oppression sous le label de l’islam pluriel. Le joli mot de pluralisme cache aussi des thèses et des pratiques sexoséparatistes odieuses et ce dans tous les pays du monde. Faut arrêter l’hypocrisie qui fait le jeu du racisme ! Le communautarisme national-bleublancrouge ou celui islamique font l’un et l’autre le jeu des oppressions et de la lâcheté, le premier par exclusion et racisme, le second par silence et lâcheté.

On pourrait dire contre ZZTOP que le pantalon est à défendre que s’il était moulant avec string visible car pour celui-là les machos sont prêts à siffler et les « frères » prêts à ramener la sœur à la maison à coup de pieds. Là, c’est du même cas que la jupe courte. Mais le pantalon classique ne fait pas souci et encore moins celui couvert par une toge d’avocat.

Il faut donc défendre le droit à habillée sexy sans regard désobligeant ni injures ou insultes. Parler de vulgarité signifie bien souvent jugement d’ordre moral pour pousser à un habillage conforme.
Mise sous quasi burqa dehors et viol dedans !
Rien à voir avec l’islam sexoséparatiste si ce n’est un penchant pour le contrôle de l’autre, la femme.

Une femme s’est exprimée sur la violence masculine hier matin (24 nov) sur une radio (france inter je crois).
A un moment, il est fait état d’une violence pour port des divers artifices d’excitation de la sexualité masculine. Ce qui est odieux ce sont les violences pas le gout des artifices.

Le port par les femmes des divers artifices d’excitation de la sexualité masculine sont un des motifs de violence au sein du couple . Il y en a d’autres. En ce cas les femmes se font tabasser pour être sexy pour une relation sexuelle forcée sans complicité, sans amour. L’érotisme va avec amour ou du moins avec consentements réciproques.
Cette violence se redouble d’une seconde car cette femme se fait tabasser encore pour ne pas être belle pour l’extérieur.

L’érotisme des amants loin des violences intra-familiales use parfois des mêmes artifices féminins . Mais c’est une forme d’érotisme parmi d’autre fondée sur le consentement et même la complicité amoureuse, ou du moins sur la confiance mutuelle et le gout pour les jeux sexuels. Quand il y a amour la femme est admirée en plus d’être regardée comme objet sexuel.

Christian DELARUE

Il y a 48 000 viols de femmes par an en France ! par Suzy Rojtman et Maya Surduts

LEMONDE.FR | 19.11.09

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/11/19/il-y-a-48-000-viols-de-femmes-par-an-en-france-par-suzy-rojtman-et-maya-surduts_1269580_3232.html