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On attaque la société... ou le peuple-classe ! C Delarue
jeudi 3 octobre 2013, par
On attaque « la société »... ou le peuple-classe !
Christian DELARUE
Quand on dit « victoire contre la société » ! ou « attaque contre la société » ! , c’est très souvent faux et de plus fort dangereux !
Si la société est visée alors c’est bien toute la population. Ce qui est très rarement le cas !
De plus, de ce fait, sauf opération suicidaire, l’attaque ne peut venir que de l’étranger. Danger de xénophobie ou de racisme en plus de l’ erreur.
Ici société est un englobant proche de nation qui contient en son sein, ne l’oublions jamais, les prédateurs et ici, pour nous, ce n’est pas les Roms mais ceux qui cassent code du travail et statut du fonctionnaire, ceux qui refusent une nouvelle RTT pour au contraire faire travailler plus ceux qui travaillent déjà. Etc...
Dans société comme dans nation, il n’y a plus de clivage interne. Plus d’oligarchie interne agissant contre le peuple-classe tant au plan social que démocratique !
Sous le néolibéralisme, l’intérêt général est un mythe !
Les intérêts particuliers des grandes entreprises capitalistes, du MEDEF et de façon générale des très riches sont largement assimilés, par la droite mais aussi par la gauche, à l’intérêt général. Pas tout à fait dira-t-on en pensant que les gouvernements sont contraints à des compromis. Et que de ce fait, c’est bien au travers de ces compromis issus de l’action publique, pourtant largement proches des intérêts du capital, que l’on évoquera l’intérêt général. Duperie et entourloupe depuis longtemps !
L’intérêt général relève d’une politique publique certes, et pas d’une orientation des entreprises privées, surtout celles capitalistes . On sait que ces dernières, les entreprises privées à l’exception des coopératives, sont surtout à la recherche du profit maximal.
Mais on ne saurait en rester là à propos des politiques publiques, en distinguant notamment action gouvernementale et action de l’administration.
Ici, pour être bref, on remarquera que, dans les deux cas, il faut bien aller voir de près d’une part les politiques menèes (par les différents gouvernements) et d’autre part l’activité menée du service public qui par définition ne sert pas les profits mais l’intérêt général. Par définition et par référence au droit administratif français. Mais, même là, on pourrait s’apercevoir que, parfois, souvent même, l’on peine à saisir l’intérêt général.
Pour s’en rendre compte il faut porter son attention sur des résultats observés sur le long terme, sur plusieurs aspects : le chômage et la précarité sont-ils férocement réduits ? Les inégalités sociales sont-elles réduites ou au contraire augmentent-elles. La réponse est connue.
C’est sur la base du constat de l’enrichissement de longue durée d’une minorité de riches d’un côté et de l’appauvrissement d’une très grande majorité de membres du peuple-classe de l’autre (à l’exception, au sein du décile tout en-haut, des cadres supérieurs, de patrons et de professions libérales qui peuvent maintenir une bonne aisance matérielle) que l’on a nommé néolibéralisme cette tendance historique à l’injustice sociale généralisée.
Notes :
– Le discours à l’adresse des « nationaux » ne me parle pas.
– L’ennemi intérieur, c’est l’oligarchie ou le lampiste ?
Repérer l’ennemi, ne pas se tromper !
– Un dominant parle la même langue que nous.
http://blogs.mediapart.fr/blog/christian-delarue/150913/un-dominant-parle-la-meme-langue-que-nous
– L’Etat social est tiré sur plusieurs côtés.
http://blogs.mediapart.fr/blog/christian-delarue/250913/l-etat-social-est-tire-sur-plusieurs-cotes