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Une pièce de théâtre brise les tabous au Maroc

Le mouvement NI PUTES NI SOUMISES encourage la pièce de théâtre « Dyali » (à moi), présentée à Rabat, inspirée des « Monologues du Vagin » (1996) et qui brise les tabous au Maroc.

C’est la première fois au Maroc, qu’un spectacle aborde l’intimité de la femme à travers le vagin. Rédigée en dialecte marocain, le texte évoque les contradictions de la société marocaine, entre fantasmes et violences vis-à-vis de l’intimité de la femme.

« Je serre mes jambes, je les serre parce que personne ne doit le voir. Personne ne doit se dire qu’il est niché là, entre mes jambes. Serre tes jambes ! », ordonne une des actrices.

Des propos directs, parfois crus, qui interviennent dans un climat de débats sur la liberté sexuelle au Maroc. Rappelons qu’actuellement, l’article 490 du code pénal marocain prévoit une peine d’un mois à un an de prison ferme pour toute relation hors mariage.

Cette pièce aborde également le thème de la violence faites aux femmes, dans un pays où plus de six millions de marocaines en sont victimes selon le gouvernement, dont la moitié au moins dans le cadre conjugal.

Ni Putes Ni Soumises souhaite un franc succès à cette pièce et demande la dépénalisation des relations intimes entre deux adultes en dehors du mariage.

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