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Les forces d’occupation de la Palestine n’aiment pas les témoins

dimanche 27 juillet 2014, par Amitié entre les peuples

Les forces d’occupation de la Palestine n’aiment pas les témoins

Palestine Publié le 23 juillet 2014 |

Chronique de Ian B. en Cisjordannie - Samedi 19 juillet a été une journée particulièrement tendue entre les palestiniens et l’armée israélienne. Comme chaque vendredi dans nombreux endroits des territoires occupés, les palestiniens ont pris d’assaut l’armée israélienne et ses infrastructures, sans armes, mais avec la détermination légèrement suicidaire qu’on leur connait. Et cette détermination se trouvait hier renforcée par la volonté d’exprimer dans la révolte leur solidarité avec les palestiniens de Gaza, massacrés depuis maintenant plusieurs semaines par les forces israéliennes.

Vendredi a été une journée particulièrement tendue entre les palestiniens et l’armée israélienne. Comme chaque vendredi dans de nombreux endroits des territoires occupés, les palestiniens ont pris d’assaut l’armée israélienne et ses infrastructures, sans armes, mais avec la détermination légèrement suicidaire qu’on leur connait. Et cette détermination se trouvait hier renforcée par la volonté d’exprimer dans la révolte leur solidarité avec les palestiniens de Gaza, massacrés depuis maintenant plusieurs semaines par les forces israéliennes.

Ces affrontements rencontrent de la part des forces israéliennes d’occupation une violence souvent disproportionnée, celles-ci n’hésitant pas à répondre aux jets de pierre des jeunes palestiniens sur leur casques et véhicules blindés par des tirs à balles réelles, lorsque l’usage du gaz et des balles de caoutchouc ne les satisfait pas assez.

Lors de ces démonstrations de forces, les soldats d’Israël ne font souvent aucune distinction entre l’émeutier, le secouriste, le passant et les journalistes.

Hier, j’ai pu observer de très près la réalité cette affirmation.

Dans l’après-midi, c’est d’abord près de la prison d’Ofer que j’ai pu assister à la chasse aux journalistes dont l’armée se rend coupable. A plusieurs reprises, les jeeps de l’armée se sont approchées de façon menaçante des journalistes, les obligeant à se replier dans leurs voitures, avant de jeter délibérément des grenades à gaz à leurs pieds. Puis, dans un second temps, un véhicule autopompe s’est employé à « nettoyer » les journalistes présents.

J’ai pu goûter moi-même à cette violence dirigée contre les témoins, lorsque me trouvant tout seul en amont d’un véhicule blindé de l’armée, j’ai reçu une balle de caoutchouc en plein thorax, alors même que je portais ma caméra à hauteur des yeux. Il est incontestable que j’étais, en qualité de témoin, la cible directe de ce tir et que le soldat qui a tiré depuis la portière du véhicule savait pertinemment où la balle allait me toucher, à savoir à quelques centimètres seulement de mon visage :

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