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Le travaillisme en lien avec d’autres problématiques - JL Picard-Bachelerie

mercredi 25 mai 2022, par Amitié entre les peuples

Le travaillisme en lien avec d’autres problématiques - JL Picard-Bachelerie

Le travaillisme trouve son seuil lorsqu’on a partagé le travail entre toutes les personnes en âge de produire et après détermination d’un âge de la retraite calculé en fonction de l’espérance de vie en bonne santé.

De plus, il faut intégrer dans la réflexion l’écologie et ce qu’elle demande sachant qu’il y a un travail « écologique » qui coûte financièrement. Cela veut dire qu’on touche au système capitaliste puisque intégrer l’écologie, c’est considérer les « externalités » dans l’économie et le marché du travail. Question qui fâche : est-ce obligatoire de rémunérer un travail qui ne produit pas de richesse financière ? Si non, comment l’intégrer sans créer une forme d’esclavagisme ?

Digression : la réforme des retraites actuelle, ne tient absolument pas compte de la crise démographique des retraites qui se présente à l’horizon de 2030/2040 qui verra le nombre de retraités dépasser le nombre d’actifs, parmi lesquels ont comptera un pourcentage de victimes du chômage. Est-il raisonnable de faire porter au travail humain le financement des retraites ? N’y-a-t-il pas quelque chose à faire du côté de la taxation de la technologie et de l’IA qui produisent bien plus de richesses que la « main d’oeuvre » ? Est-il censé d’augmenter l’âge de départ à la retraite quand il reste des personnes désœuvrées par leur mise en chômage ?

D’autre part, je pense qu’il faut non seulement intégrer l’écologie, mais tous les communs qui dépérissent à vue d’oeil et qu’il faut sauver. Outre l’air, l’eau et la terre, il y a la liberté, la démocratie, la solidarité et la culture qui nécessitent que les gens aient du temps pour s’en occuper. « La liberté ne s’use que si on ne s’en sert pas » (mais on peut remplacer le mot liberté par ceux que je viens de citer). Gestion des communs qui ne rapporte rien sinon du bien-vivre ensemble.

Autre chose : le capitalisme étant le système qui est la cause de tous nos maux écologiques, sociaux et démocratiques, il faut l’abattre et intégrer la transition économique dans notre réflexion.

J’ai des idées sur toutes ces questions, mais je voulais d’abord poser le problème ainsi d’autant qu’il y a peut-être d’autres dimensions à intégrer dans la réflexion.

Jean-Luc Picard-Bachelerie