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Le travaillisme comme notion intermédiaire et complémentaire. C Delarue

dimanche 3 avril 2016, par Amitié entre les peuples

Le travaillisme comme notion intermédiaire et complémentaire

Travaillisme entendu dans un sens nouveau - encore à construire - comme catégorie théorique intermédiaire pour le dépassement du travail salarié, soit, en résumé vulgaire, de type slogan, « Contre l’excès et pour la sobriété dans le travail salarié ».

Le travail salarié a été survalorisé et il convient non de travailler plus - ce qu’on nomme travaillisme - mais de travailler moins : anti-travaillisme, qui n’est pas « ne pas travailler du tout ».

https://blogs.mediapart.fr/christian-delarue/blog/200316/le-travaillisme-comme-notion-intermediaire-et-complementaire

Une notion « intermédiaire » s’insère au sein d’une théorie plus vaste. Ici elle permet de penser la transition vers la sortie du travail salarié, d’envisager un « dépassement » de ce travail salarié, beaucoup plus que dans la théorie critique radicale (que j’approuve néanmoins) de ce « travail fétiche » (1). Dans la thorie du « fétichisme du travail » (1) il n’apparait, en creux ouvent, que la proposition (gauchiste ?) d’un grand saut hors du travail salarié, par exemple en admettant la condition de chômeur. La critique du travaillisme permet de penser la phase transitoire . Elle peut certes apparaître aussi, sous certaines conditions (d’intrumentalisation très ideologique), comme un simple slogan d’accompagnement social du capitalisme.

Le travaillisme, c’est donc, en ce sens (nouveau) , une notion intermediaire et complémentaire de ce qui peut être son cadre explicatif général, soit la théorie matérialiste et critique radicale du « fétichisme du travail ou sa sacralisation » (bien résumée par Michel PEYRET sur LGs en lien 1 bis) et fort différente de celle moins explicative, moins radicale (car n’allant pas à la racine du problème) dite du « culte psychorigide du travail » (de beaucoup de patrons et de dirigeants, obsédé du « toujours plus »), mais qui devrait se rapporter théoriquement à la critique du salariat capitaliste (qui n’est pas présent qu’en entreprise privée) et au « travail fétiche » pour être pleinement compris. La notion intermédiaire de « travaillime » se veut, au plan explicatif, plus proche de celle d’ exploitation de la force de travail, une notion de portée intermédiaire, (tant dans le privé que dans le public), qui ne la recoupe pas totalement et qui n’a pas son arrière-plan marxiste (qui diffère selon les auteurs).

 Pour un déploiement de la catégorie en fonction du contexte lire par exemple

« Les niveaux du travaillisme et ses refus (l’anti-travaillisme) »

https://blogs.mediapart.fr/christian-delarue/blog/120316/les-niveaux-du-travaillisme-et-ses-refus-l-anti-travaillisme

ou Contre le travaillisme des uns et le chômage des autres, un autre code du travail !

http://amitie-entre-les-peuples.org/Contre-le-travaillisme-des-uns-et

 Pour un arrière-plan philosophique

Erich FROMM, la PRODUCTION et son ETHIQUE ! | Le Club de Mediapart

https://blogs.mediapart.fr/christian-delarue/blog/010316/eric-fromm-la-production-et-son-ethique

Chritian DELARUE

Membre de la Fondation Copernic

1) La sacralisation du travail, une mythologie laïque — Michel PEYRET

http://www.legrandsoir.info/La-sacralisation-du-travail-une-mythologie-laique.html

et

Travail fétiche - Maria Wölflingseder - Amitié entre les peuples

http://amitie-entre-les-peuples.org/Travail-fetiche-M-Wolflingseder