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Le féminisme inclusif est relativiste Christian DELARUE

mercredi 28 août 2019, par Amitié entre les peuples

Le féminisme inclusif est relativiste

Suite d’une recherche sur les « courants du féminisme » ()) et de la sortie plus ou moins évidente de la « sortie du féminisme » avec un pseudo-féminisme par trop compatible avec une vision hiérarchique et inégalitaire entre hommes et femmes.

Le féminisme dit inclusif se distingue d’autres courants féministes - diversité de courants - qui ne défendent pas les femmes parce que femme mais s’opposent d’abord aux oppressions patriarcales (versus hyper-patriarcat des intégristes religieux ou versus capitalo-patriarcat ). La lutte pour l’égalité hommes - femmes hors toute entreprise de domination est première .

Je ne cite ci-après que les deux rejets - non inclusivité - les plus courants (que j’observe régulièrement , comme d’autres : cf Les « salauds » et les « vraies féministes » de Nadia Geerts) : 1) la prostitution qui est combattue fermement ou 2) le voilage des femmes tel que voulu par les intégristes musulmans mais d’autres aussi comme les juifs haredim et les catholiques conservateurs ou intégristes il y a une soixantaine d’années.

Ce féminisme inclusif admet aussi bien l’hypotextile que l’hypertextile en matière de choix de vêtements : - soit seins nus en piscine ou burkini en piscine, - soit hors piscine : talons et mini-jupe ou voile et robe longue .

Il se définit par le fait d’être radicalement PRO-CHOIX, c’est à dire par le strict respect des choix de chacun.e tout en conservant une perspective égalitaire.

Mais une question se pose :

Quid des femmes seins nus en piscine obligée de se recouvrir sous peine de sanction ? Silence ou pas ? Cette question est un critère car une pente du féminisme inclusif semble parfois aller vers un féminisme plus intersectionnel ou indigéniste soit disant plus en lien avec les quartiers populaires ce qui limite son inclusivité sur l’autre versant textile, du côté de l’hypotextile.

La sexyphobie d’Etat (loi d’interdiction ) n’est alors pas plus combattue que la sexyphobie des intégristes religieux.

Le pro-choix va aussi - c’est le principal défaut pour les autres féministes - jusqu’à inclure la prostitution quitte à distinguer des formes de prostitution, certaines étant plus contraignantes et lourdes que d’autres. Tout comme on distingue des niveaux de pornographie.

Christian Delarue

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article162276