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Le FETICHISME ECONOMIQUE des ultralibéraux est un classisme. Christian Delarue

jeudi 22 juillet 2021, par Amitié entre les peuples

Le FETICHISME ECONOMIQUE des ultralibéraux est un classisme .

Classisme car porteur d’une politique qui profite surtout aux riches du 1%, aux plus riches au sein de ce 1% et moindrement au 5% d’en-haut. Ce classisme ainsi défini met une fraction des riches en net surplomb au-dessus du reste de la population, soit le peuple-classe. Et l’immense majorité de ce peuple-classe en souffrent . La souffrance sociale est certes diverses mais on la trouve à tous les étages de ce peuple-classe, pas que chez les ouvriers et employés modestes, pas que chez les chômeurs et précaires. Le système est impitoyable. Les ultralibéraux le sont aussi.

Expliquons sommairement maintenant ce qu’est le fétichisme économique que d’autres moins extrêmistes que les ultra-libéraux suivent par atavisme.

Ce fétichisme économique se reconnait par l’élévation de certains dispositifs ou entités fonctionnant surtout pour la logique de profit, comme la Concurrence, l’Entreprise, les Marchés (sans Etat ni régulation sauf police anti-peuple) au titre d’Etre suprême au-dessus des humains (sauf le 1% qui lui en profite), Etre suprême à servir « à genoux » (travaillisme) et sans contestation réelle (grèves et blocages) des classes sociales dominées . Ce ne sont que des (faux) « dieux économiques » qui sont bien trop placés par les grands profiteurs-exploiteurs des travailleurs des 99% et placés bien au-dessus du peuple-classe en général pour être respectés !

Ils portent bien trop défense du profit, des riches, des marchés financiers, des entreprises, du travaillisme (travailler à 40H), alors que le peuple-classe dans son immense majorité veut lui :
 1) Plus de RTT (à 32H voire 30H en 4 jours) pour l’emploi et pour travailler mieux,
 2) Plus de fiscalité contre le 1% et contre les profits financiers pour réduire les inégalités,
 3) La retraite par répartition hors des marchés financiers,
 4) Un maintien de la dépense publique : La dette publique profitant aux riches on peut maintenir la dépense publique pour une meilleure satisfaction des besoins sociaux, pour l’intérêt général, les services publics
 5) Défense et promotion de la sécurité sociale !

Là il faut s’attendre à une haine féroce des régulations, des normes de justice sociales (justice sociale c’est moins pour les riches, plus pour en-bas), des limites sociales et environnementales à poser contre la liberté d’entreprendre des capitalistes . Face aux marchés financiers et ses acteurs pro-accumulation nous continuerons à poser des règles sociales et environnementale et des acteurs intègres pour les mettre en place !

Atavisme ou justice sociale ?

Après avoir critiqué la position - in La France peut-elle tenir encore longtemps ? - ou on pose le riche à 2X le salaire médian soit 3400€ soit la barre du dernier décile, des 10% d’en haut ; notre archi-ultralibérale nationale, Agnès Verdier-Molinier cheffe de l’ifrap, casseuse de Service Public (en verbe) et défenseuse de la libre entreprise absolue sans limites sociales ou environnementales, ne va pas voir des gens aisés avec 2600 € net par mois comme Louis Maurin, son inverse idéologique, mais à recherche scientifique lui , lui qui voit des gens aisés dans les 20% d’en-haut pour que ces derniers paient plus l’impôt. Elle laisse donc les 20% et les plus de 2600€ net à Louis Maurin sans doute vu comme un gauchiste .

Mais elle va plus loin que cette position - et c’est notre propos - en cherchant à sauver tout le 1% d’un « atavisme français » en ignorant et méprisant tout souci de justice sociale et de combat (de classe) contre des inégalités économico-sociales grandissantes (plus les autres formes qui se combinent). Pour passer dans le club des 1% il faut écrit-elle gagner un peu plus 14 000 € par mois et 270 000€ par an. Elle dit, pour s’en désoler, que l’Etat taxe ces riches à 45 % au-delà de 156 000 €... Je reviendrais sur cette extremiste des que j’ai du temps...

Christian Delarue