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La main droite de l’Etat n’est pas la main gauche de l’Etat - Christian DELARUE

vendredi 9 février 2018, par Amitié entre les peuples

A propos de l’appareil répressif d’Etat.

La main droite de l’Etat n’est pas la main gauche de l’Etat. La figure du policier qui réprime n’est pas celle de l’infirmière qui soigne. Mais si il y a besoin de police ce n’est assurément pas de n’importe quelle police.

On peut faire une autre critique à partir du texte sur « les exigences croissantes de l’appareil répressif d’Etat » (publié ici ) en s’appuyant sur BOURDIEU (que je fais souvent dans une perspective socialiste) et d’une division intra-étatique - y compris quand Etat de droit assuré - entre « main gauche de l’état » soit Etat social et « main droite de l’Etat » soit un poids trop lourd à l’Etat policier.

Il faut ÊTRE VIGILANT à cet équilibre qui réduit le poids « police-prison » (quantitatif) et sur l’aspect qualitatif (déontologie) , tout comme il faut une vigilance entre le poids - trop lourd - des grands actionnaires du 1% et poids - à renforcer - des fonctionnaires ou - autre prisme - le poids du profit d’abord ou le poids de l’intérêt général avec satisfaction des besoins sociaux maintenu dans l’action politique globale

Il y a besoin de police en lien avec la Justice mais pour éviter le remplissent des prisons il faut un Etat de services publics, un Etat de protection sociale, un Etat avec des fonctionnaires sous statut et une Haute administration dégagée de toute collusion avec les autres élites cf à mon texte général sur les élites ( ) suivit d’un second sur le thème « les élites et le peuple ».

Nous subissons les années SARKOZY comme ministre de l’intérieur puis comme président des riches et des policiers . Lire de Serge Portelli : Nicolas Sarkozy : une République sous haute surveillance. Ed L’Harmattan 2007. Excellent ouvrage. Autre livre beaucoup plus ancien : Le désordre policier.

Sautant par-dessus Hollande plus centriste on tombe sur MACRON président des grands actionnaires du 1%, casseur du statut de la FP et des services publics et président d’une police manifestement sur-répressive. Les policiers ne sont pas assez rappelé à l’ordre déontologique. On y trouve trop d’individus agressifs qui se lâchent contre les manifestants

Christian DELARUE