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L’homme super-dominant : l’homme du 1% contre le peuple-classe. Christian DELARUE

dimanche 22 septembre 2019, par Amitié entre les peuples

L’homme super-dominant : l’homme du 1% contre le peuple-classe et plus encore les classes modestes.

A l’heure ou les franchouillards et autres identitaires BBR hurlent à l’invasion des migrants sous diverses variantes - comme si c’était les migrants qui détruisaient les services publics (dés-implantation) et l’emploi public statutaire - il importe de ne plus faire semblant d’ignorer que e pouvoir est en-haut et au sein de la nation, pas toujours dehors. Si la nation doit être défendue c’est alors contre une partie d’elle-même, contre ses propres néolibéraux, contre la finance et Macron. Contre les multinationales (FMN prédatrices) et le 1%.

On ne peut plus ignorer que le pouvoir conquis partout (avec des différences certes) par les riches qui sur-accumulent autant richesses matérielles (financières et patrimoniales) que pouvoirs de décisions contre le peuple-classe de chaque nation et contre l’humanité-classe de la planète, les 99 %. Plusieurs champs sont sous l’impact de ce Pouvoir d’en-haut.

Super-dominant l’homme - et plus rarement la femme - du 1%, car on trouve aussi des hommes dominants hors du 1%. On n’ignore pas en effet que des hommes au sein du peuple-classe (au sein des 99 %) peuvent aussi être, du fait du capitalo-patriarcat dominant ou de l’hyper-patriarcat des intégristes religieux, des dominants contre les femmes, et le cas échéant des dominants contre les personnes discriminées. On évoque ici parfois la catégorie philosophique de dominé-dominant pour penser la situation de celui qui est dominé dans un champ - l’économique - et dominant dans un autre : au foyer contre sa femme ou dans l’entreprise contre des personnes subissant la discrimination. Il existe un grand nombre de discrimination.

Dans ce 1% d’en-haut formant la classe dominante bicéphale, il y a énormément d’hommes et très peu de femmes. Il y a cependant des bourgeoises au coude à coude avec des capitalistes productivistes, extractivistes et travaillistes (pour le salariat qui travaille déjà) qui détruisent la nature et les droits sociaux.

La critique de la « société industrielle » est courante au sein de l’écologisme car les plus anciens combinaient critique des sociétés capitalistes et critique des sociétés socialistes bureaucratisées et sous domination d’un parti unique (socialisme dit stalinien). Aujourd’hui on a un clivage interne entre l’alter-capitalisme vert qui ménage capitalisme et production technologique pour un grenwashing et les écosocialistes.

Aujourd’hui, si on parle d’écosocialisme c’est bien par anticapitalisme et par reprise d’un autre socialisme, non productiviste, non extractiviste, non travailliste et ou la démocratie n’équivaut pas à la parole des dominants économiques.

Christian DELARUE

Dans « L’Homme dénaturé » (1) qui constitue le titre du chapitre IV de « l’écologisme » de Dominique Simonnet (PUF Que-sais-je ? 1982 seconde édition) on trouve plusieurs sous-catégories d’analyse : I - L’homme déchiré, II - L’homme dépersonnalisé, III - L’homme drogué, IV - L’homme domestiqué, V - L’homme déraciné et VI - L’homme désenchanté. Il manque l’homme super-dominant du 1%.

1) On dirait aujourd’hui « L’humain dénaturé ».