Accueil > Antifascisme - Antiracisme > Régimes et idéologies fascistes ou de droite extrême. > Campisme - Intégrismes religieux - Fondamentalismes > L’extension de l’intégrisme catholique aux autres intégrismes religieux - C (…)

L’extension de l’intégrisme catholique aux autres intégrismes religieux - C Delarue

samedi 3 octobre 2015, par Amitié entre les peuples

L’extension de l’intégrisme catholique aux autres intégrismes religieux.

Sur la rigidité du dogmatisme des religions au plan des moeurs.

L’extension de l’intégrisme catholique aux autres intégrismes religieux s’est produite à partir de ce qui a caractérisé tout au long du XX ème siècle le catholicisme le plus réactionnaire. Cet élément fondamental trouve son origine dans le recours à la tradition contre la modernité. Encore faut-il savoir ce qu’est la modernité au cas présent.

 Deux aspects.

L’extension de l’intégrisme catholique aux autres intégrismes religieux s’est produite à partir de ce qui a caractérisé tout au long du XX ème siècle le catholicisme le plus réactionnaire d’une part contre la République et la démocratie et d’autre part contre plus de liberté aux femmes et plus de droits pour elles !

On retrouve aisément ces deux volets pour d’autres religions.

 Au-delà des religions ?

Il est donc possible de parler sérieusement des différentes formes d’intégrisme au-delà de l’intégrisme catholique originel et donc d’évoquer des intégrismes religieux mais il est plus difficile de parler sérieusement d’intégrisme au-delà des religions. Ici on tombe très aisément dans l’idéologie car l’intégrisme suppose un corpus doctrinal initial et une dérive rigide et intransigeante - on a évoqué historiquement l’intransigeantisme - qui ressemble à celle des intégrismes religieux, au moins sur un des deux volets. A défaut de cette ressemblance ce n’est guère sérieux.

 Dissociation des deux champs.

La notion d’intégrisme trouve sa source - on l’a dit - dans un courant du catholicisme qui a résisté à la modernité au nom de la tradition et ce sur deux plans - qui peuvent être dissociés - le refus de la démocratie - champs politique - et le refus de la place du père comme autorité dans la famille face à la montée des exigences d’égalité entre hommes et femmes et contre les conquêtes féministes du XIX et XX ème siècle surtout (champ culturel).

Pour ma part je m’intéresse depuis longtemps exclusivement au second volet soit le conservatisme de moeurs contre l’égalité hommes-femmes !

 Repérage difficile

On donne plus aisément des noms précis à des courants historiquement structurés sur le refus de la démocratie (premier aspect) mais il y en a moins forcément pour la diffusion d’une idéologie religieuse intégriste au sein des familles et de la société civil car la bataille est plus diffuse à partir de quelques leaders intégristes.

Christian DELARUE

Par réduction à son essence, l’intégrisme rassemble les différents courants religieux autoritaires qui combattent pour des moeurs plus austères, plus sévères dans la société. Certains s’adaptent plus ou moins à la démocratie délégataire (avec duplicité souvent) d’autres annoncent la refuser mais tous entendent imposer, au travers de la religion, des modes de vie plus stricts notamment contre les femmes et les homosexuels. Simplement ils le font en s’adaptant au contexte sociétal dans lequel ils agissent. (in De la sous-estimation de la nuisance de l’intégrisme chrétien.)