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Islam mondialisé et moeurs - Ch Delarue

vendredi 9 août 2013, par Amitié entre les peuples

Islam mondialisé et moeurs.

http://blogs.mediapart.fr/blog/christian-delarue/090813/islam-mondialise-et-moeurs

On trouvera ici et ailleurs un texte sur la diversité de l’islam : il y a des islams.

22 juin 2013 : Il y a des islams et les combinaisons sont complexes

http://blogs.mediapart.fr/blog/christian-delarue/280513/22-juin-2013-il-y-des-islams-et-les-combinaisons-sont-complexes

Mais ce texte est « gentil » au regard de ce qui fait problème ici ou là, même si çà bouge. Il faut mettre l’espoir sur ce qui bouge positivement vers plus de libertés, d’égalité et de fraternité, sans ignorer les pesanteurs ni même parfois les volontés de retour en arrière.

La civilisation occidentale, si l’on veut bien accepter ce terme contestable, penche vers le non sens ou l’abondance de sens du fait de la marchandisation du monde . De ce fait les logiques économiques et politiques de dominations y sont fortes. Des combats divers y sont donc à mener. La civilisation musulmane a, elle aussi, ses travers, comme toute civilisation humaine d’ailleurs. Par définition la civilisation humaine est contradictoire, une fraction tend vers la barbarie alors qu’une autre résiste et tend à l’émancipation.
La civilisation islamique, qui n’est pas nationale, ni même continentale mais mondialisée, montre dans sa diversité actuelle et historique, il faut le dire sans surcharge stigmatisante, des faiblesses certaines en dehors des questions sur la démocratie, le refus de la peine de mort et la laicité, qui sont importantes, mais que d’autres Etats non islamiques peinent aussi à assurer. C’est donc de façon globale, transversale et anti-campiste, qu’il faut lutter collectivement entre personnes soucieuses d’émancipation.

1- Le rapport très rigide et oppresseur aux femmes et à la sexualité.

Les femmes sont des « champs à ensemencer par l’homme ». Plus aucune religion ou doctrine athée d’importance ne dit plus cela. On trouvera des individus pour le penser mais c’est sans grande importance.

Les relations sexuelles licites sont celles entre époux. Et même dans ce cadre, il y a des périodes ou l’amour est interdit : menstruations de la femme, jeune, pélerinage.
L’islam refuse l’homosexualité, l’amour libre, l’adultère et la prostitution comme beaucoup de religions mais ce ne sont pas très souvent que de simples « péchés » ; ce sont des crimes. Ce n’est pas une mince différence.
De nombreux courants de l’islam se montrent particulièrement incompréhensifs, rigides, sévères et même très cruels sur ces questions.
Heureusement, il y a des évolutions positives.

Dans l’islam, la famille a conservé la physionomie patriarcale qui prédominait dans l’Arabie ancienne.
L’homme est le chef de la maisonnée et de la famille, qu’il représente dans la vie publique.
Il a le droit de répudier une de ses épouses (4 max) sans acte judiciaire. Mais en contrepartie il est le protecteur de sa femme
Cette conception est loin d’être abandonnée partout. Pour beaucoup, elle est simplement la règle historique et indiscutable de l’islam.

2 - Liberté de conscience restreinte : Mépris, discriminations et châtiments contre les mécréants.

Les mécréants étaient jadis les polythéistes ou les idolâtres mais ce sont aujourd’hui les athées.
L’islam entretient une méfiance contre tout opportunisme, toute compromission avec les autres religions, avec les autres doctrines.
« Quiconque échange la foi contre l’infidélité perd le droit chemin », « L’incroyance est la pire des fautes ».
« Le Coran condamne les renégats avec la dernière rigueur, leur repentir ne sera pas accepté »
Contre les infidèles et les incrédules il existe des châtiments qui se limitent aux « courroux de Dieu » pour les plus pacifiques mais qui va hélas plus loin pour beaucoup d’autres.
« Celui qui change de religion, tuez-le » (Boukhari) n’est pas un précepte sans application.

Verser le sang est permis dans trois cas :

 L’apostasie de la foi

 L’inconduite dans un mariage légitime,

 Le meurtre non commis pour venger le sang

L’apostasie de la femme est considéré comme beaucoup plus grave pas la plupart des commentateurs et entraine des sanctions plus sévères.
Une musulmane ne peut épouser un chrétien ou un juif mais un musulman le peut (car sa foi n’est pas considéré en danger)
C’est que c’est l’homme qui dispose du pouvoir de châtiment.
Il peut infliger des coups à sa femme. C’est sur ce point que l’on distingue en pratique les progressistes des réactionnaires, ces derniers ne manquant pas de montrer qu’ils disposent bien de ce pouvoir.
On trouve aussi les deux préceptes réactionnaires suivant :
La femme ne se déplace pas librement
Elle doit cacher ses charmes.
On trouve des musulmans qui se sont émancipés de ces règles ; ce n’est jamais facile !

Christian Delarue

Rennes juin 2013

NB Un homme athée en europe, pour accèder à l’égalité homme-femme, doit combattre la naturalité des choses, l’idée d’une nature humaine qui validerait les inégalités, ethniques ou de genre ou autres ; comme dans la sociobiologie et les théories biologisantes faussement darwiniennes.

Sources : bibliothèque de Rennes
Encyclopédie Khoury et Coran
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