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En-haut, les acteurs de la domination

jeudi 13 juillet 2017, par Amitié entre les peuples

En-haut, les acteurs de la domination contre l’humanité-classe 99% (plan mondial) et les peuples-classe 99% (plan national).

Dans le 1% d’en-haut, décrivons les acteurs en position dominante chargés de la reproduction systémique du capitalisme contre l’humanité-classe 99% (plan mondial) et les peuples-classe 99% (plan national). Contre la nature aussi au plan écologique.

I - Les cercles de la domination.

Le pouvoir d’en-haut est conforté de façon descendante par la constitution d’une hégémonie qui vise à assurer le maintien des mécanismes et des logiques de la domination de classe des puissants, de l’oligarchie, de la Caste mondiale.

Le premier cercle d’appui du capital prédateur est le 1% d’en-haut. Le second cercle d’appui et d’influence hégémonique de ce pouvoir concerne les catégories et classes sociales aisée des 10% d’en haut, soit le dernier décile moindrement privilégiée que le 1% d’en-haut, mais néanmoins sorte de nouvelle petite-bourgeoisie du temps du néolibéralisme, composée de professions indépendantes aisées ou de cadres supérieurs salariés bien payés voire surpayés, et possédant un patrimoine conséquent.

Le clivage oligarchie contre peuple-classe se redouble au plan économico-social d’une polarisation entre le cercle des dominants non membres de l’oligarchie mais chargés, au sein de divers appareils de pouvoirs, du travail de domination contre le peuple-classe. L’encadrement capitaliste est surpayé pour faire le sale boulot de l’exploitation capitaliste.

Ce pouvoir se diffuse au sein des différentes classes sociales dominées du fait du jeu des divisions (luttes des places). Cette hétérogénéité se retrouve aussi moindrement au sein des travailleurs selon leur statut ou selon d’autres considérations. Le fait d’être de conditions modestes et très exploités au travail n’assurent pas, en soi, une disposition active à la transformation du monde vers le socialisme laïque ou l’éco-socialisme mariant écologie et production de valeurs d’usage. Pourtant sans eux il n’y aura pas d’émancipation sociale.

II - Qui sont les acteurs de la domination économico-politique ?

Dans ces structures, il ne faut pas confondre les salariés de base, l’encadrement supérieur et les dirigeants décideurs de l’orientation et de l’activité.

Ensuite, ce qui apparaît ci-dessous comme neutre ou universel ne l’est pas nécessairement en réalité car le 1% d’en-haut a les moyens de refuser les règles qui le désavantagent (exemple avec les experts en fiscalité et un droit fiscal possédant des zones blanches) mais aussi, d’être à l’offensive en agissant pour changer un droit qui le désavantage (changer le code du travail, celui de la fonction publique, etc).

Enfin, à suivre Thierry Brugvin, la domination n’est pas qu’économico-politique.

Selon Christian Chavagneux (d’après Thierry Brugvin sur les élites) les acteurs dominants sont :

1- Les autorités de marché

a. Les agences de certifications et de notations (les “ Big Five " : les 5 firmes anglo-saxonnes, qui domine le marché des comptes des firmes internationales, du conseil juridique, du contrôle des marchés boursiers...

b. Les partenariats stratégiques entre États, entre États-firmes et firmes-firmes (auxquels il faut ajouter les accords entre ces acteurs, les banques privées et les armées privées).

c. Les cartels (accords formels et informels).

d. Les associations professionnelles et lobbys (Business European Roundtable, BIAC, Chambre de commerce internationale, Groupe Bilderberg, CFR, Trilatérale, etc.).

e. Les traités internationaux privés et les normes privées (Accords de Bretton Woods, la genèse et les pré-accords Trips sur les brevets, la genèse du ratio-coke, développement des normes privées d’auto-contrôle face aux risques du marché (normes financières privées), des codes de conduites, chartes, global compact (normes sociales privées).

f.Les normes informelles en matières de financement des entreprises.

2- Les autorités idéologiques (contribuant à influencer l’opinion publique, l’agenda internationale, l’hégémonie idéologique et politique (la société civile au sens de Gramsci).

a. Les mouvements sociaux transnationaux et les ONG.

b. Les médias internationaux (CNN, Algesira, BBC, Times....).

c. Les religions, l’école, les partis politiques...

3- Les autorités illicites (influençant fortement et de manière occulte les États et les firmes).

a. La mondialisation du crime (mafia, corruption...)

b. La finance mafieuse (50 % des flux financiers mondiaux passent ou résident dans les paradis fiscaux et les chambres de compensation (Clearstream, le blanchiment...).

c. L’ambivalence des relations entre États, firmes et mafias (les liens unissant les mafias italiennes, russes ou japonaises au pouvoir étatique, de même que les pratiques, qui relèvent de la “Françafrique"...).

4- Les autorités publiques (producteurs de normes, lois, contrôles et sanctions ou non).

a. Les États (États-Unis, Allemagne, Chine, France...)

b. Les organisations internationales (ONU, OMC (ORD), UE, BM, FMI, tribunal pénal international...)

c. Les regroupements d’États plus ou moins officiels (G8, G20, G10....).

d. Le pouvoir militaire (armées, services secrets...) [4].