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Emmanuel Macron, les « fainéants », les « cyniques » et les « extrémistes » … J Cotta

dimanche 10 septembre 2017, par Amitié entre les peuples

Emmanuel Macron, les « fainéants », les « cyniques » et les « extrémistes » …

… ou la vulgarité faite président au compte d’une politique d’une violence inouïe.

Par Jacques Cotta • Dimanche 10/09/2017 •

Jupiter à Paris, voici Zeus à Athènes. On pouvait penser que les envolées égocentriques de notre président étaient dues à un moment de liesse, de victoire électorale, de perte des repères. Il n’en n’est rien. « A froid », Macron confirme. Devant l’Acropole d’Athènes, lieu de naissance de la démocratie et de la puissance d’Athènes qui ont marqué les Ve et VIe siècle avant J.C. ou dans les jardins de l’ambassade de France à Athènes, le président français a usé les symboles pour mieux servir une orientation violente exprimée avec l’once de grossièreté qui revient à l’exercice.
Menaces, injures, mépris...

Fort d’une impopularité qui surclasse ses prédécesseurs, Emmanuel Macron a décidé de mettre un peu de distance entre lui et les français pour une déclaration de guerre renouvelée. Au nom des « réformes » pour lesquelles il se déclare « d’une fermeté absolue », il dénonce les « fainéants », les « cyniques », les « extrêmes ». Certains fustigent la lutte des classes au nom d’un archaïsme paléontologique. Ce ne sont ni quelques « fainéants, extrémistes ou excités » qui réhabilitent ce qui se trouvent au cœur de notre société. Emmanuel Macron s’en charge à loisir. En martelant sa volonté d’aller au bout de sa « réforme du droit du travail », en annonçant la suite avec la « réforme de l’assurance chômage », en se déclarant déterminé pour « réformer la politique du logement et des transports », Emmanuel Macron donne une illustration assez limpide de ce que signifie une politique de classe et pour réactiver la « lutte des classes » qu’il met à l’ordre du jour. Il est le défenseur des intérêts exclusifs du capital au détriment du travail, les intérêts d’une petite minorité au détriment de toute la société. Jeunes avec les APL, Retraités avec les ponctions nouvelles annoncées sur les pensions, travailleurs avec la flexibilité et l’ubéristion de la société, fonctionnaires avec la réduction des postes et des services publics, voilà les « fainéants, les cyniques, les extrémistes » désignés à Athènes… Emmanuel Macron prend le risque de tout monarque. Il agresse, affronte, violente sans mesurer que tout cela ne peut avoir qu’un temps. Celui de la tolérance de la classe exploitée, jusqu’aux réactions inévitables qu’une telle arrogance et politique ne peut que provoquer…

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