Dialectique de la mobilisation syndicale ascendante (bottom-up) - descendante (top-down). C Delarue

Dialectique de la mobilisation syndicale ascendante (bottom-up) - descendante (top-down).

Il y a nécessite de construire un mouvement social qui articule correctement, avec l’outil syndical, une approche ascendante, dite bottom-up (soit du bas vers le haut ), donc à partir des activités revendicatives de la base (autonomes ou liees aux syndicats), avec une activité coordinatrice de type descendante, dite top-down (soit du haut vers le bas), celle qui par exemple donne une date permettant la convergence de luttes. En effet, il ne faut empêcher ni la dynamique sociale d’en-bas d’agir et revendiquer, dans sa diversité, par trop de centralisation « top-down », ni empêcher ce qui favorise la force de la convergence des luttes qui sans cela pourrait être trop dispersées pour être efficacement « bottom-up », c’est à dire percuter le haut avec succès. Il ne s’agit pas de mouvementisme, dit aussi péjorativement « bougisme », soit « bouger pour bouger » ni de mépriser le mouvement de base avec sa portée de démocratie d’en-bas.

On lui reproche souvent d’être trop « en contre » et pas assez « en pour » mais c’est la loi du genre (qui a ses exceptions) qu’un mouvement s’unifie sur le « contre » et soit plus divisé sur le « pour ». Il arrive qu’il y ait du « pour » et c’est positif quand un accord se fait comme par exemple pour la RTT, qui se décline cependant différemment selon les uns (CFDT) et les autres. Je ne vous fais pas un dessin !

11 Thèses sur la mobilisation collective des travailleurs et la convergence des luttes - CD

http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article456

Christian DELARUE