Derrière l’apparence des choses, la ploutocratie. Christian Delarue

Derrière l’apparence des choses, la ploutocratie

Introduire le fait ploutocratique en science politique

Les organisations syndicales du travail, les gauches de démocratie liée avec le social et l’environnemental tout comme les associations comme ATTAC (attac demo) doivent établir le « fait ploutocratique » derrière le discours idéologique sur le vote et de l’apparence générale du « nous sommes en démocratie » . Détruire les poncifs idéologiques sur la démocratie anti-sociale et classiste et établir les hypothèses scientifiques de la ploutocratie élective existante est un travail à poursuivre !

– SYSTEME DE MOBILISATION « DEMOCRATIQUE » PAR EN-HAUT

Elles doivent le faire non seulement parce que l’on a ce 10 avril 2022, deux ploutocrates avérés, un pro-finance et une fasciste (sans équidistance par ailleurs entre les deux), mais aussi et surtout du fait que le système de mobilisation « démocratique » actuel (SMD) - comme on parle en sociologie du travail des régimes ou des formes de la « mobilisation de la force de travail » (MFT) - s’exerce par les riches (grosso modo les 5% d’en haut) et pour les très très riches au-dessus, toujours plus riches .

Ce système, ne fait évidemment rien pour changer çà, et même - de par sa logique même - approfondit cela dans la ligne de ce qu’on a pu appeler la « thatcherisation du monde » soit une méga casse sociale, « réforme après réforme », et ce sur plusieurs décennies. Une lame de fond réactionnaire malgré quelques maigres conquêtes ici ou là !

– QUI EST EXTREMISTE ? QUELLE JUSTICE SOCIALE ?

Pire, la langue de bois (les éléments de langage) de ce système ploutocratique nomme extrémiste ceux et celles qui veulent que cela cesse, que l’écart entre le haut et le bas se réduise, que l’exploitation de la force de travail soit plus sobre plus légère. L’extrémisme à les croire ne serait donc pas le « centre politique » pro-finance qui produit l’injustice sociale forte, de très haut niveau, en augmentant l’écart entre les pauvres qui n‘ont rien et les riches qui ont de plus en plus, toujours plus. S’y ajoute donc la langue de bois mensongère habituelle pour faire accepter cette situation en plus de l’inversion sémantique.

– CLASSISME et TRAVAILLISME des classes dominantes

Les 10% d’EN-HAUT - patrons ou indépendants ou même des salariés qui votent Macron (ou PS) - font l’apologie d’un système nettement ploutocratique pour enrichir les riches du 1% d’en-haut et plus encore le tiers supérieur plus riche encore, le tout sur le dos du peuple social des 90%, travailleurs salariés ou indépendants ou retraités ou chomeurs.

Travaillisme c’est vouloir faire travailler plus encore celles et ceux qui travaillent déjà à 35 heures hebdo (plus les retraites à un âge tardif ) et c’est le fond commun très classiste du capitalisme débridé de Macron et du fascisme à la Le Pen !

– MOBILISONS LE PEUPLE SOCIAL

Mobilisons le « peuple social » voire le « peuple-classe » d’abord contre la fasciste ensuite contre Macron (mais pareillement si c’était Hollande classiste et travailliste aussi)

Point de communautarisme de la nation, Le peuple communautaire national est clivé dans ce pays comme dans d’autres . Je dis « ce pays » pour me détacher du communautarisme dominant car ma solidarité avec les peuples d’en-bas est première . Le clivage est issu du capitalisme dominant et de sa classe dominante (fraction du 1%), classe soutenu notamment par les classes aisées du décile d’en-haut (10%), patronat, professions libérales mais aussi une fraction du salariat.

Nous sommes pour une classe politique bien à gauche en défense du peuple social 90% : travailleur-ses, chômeurs-ses, retraités, étudiant-es, précaires. Pour enclencher les émancipations multiples avec les forces vives : CGT, ATTAC, etc

Christian Delarue