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Définition et approche de la finance. F Chesnais

samedi 22 avril 2017, par Amitié entre les peuples

Définition et approche de la finance. François Chesnais

NB : J’emploie le mot « finance » au sens ci-dessous de François Chesnais. CD

Dans le livre cité en note de lecture (1) - en page 28 - François Chesnais écrit sous « Définition et approche de la finance  » : Le terme »finance« sera souvent employé. Il désigne à la fois les »investisseurs institutionnels" , c’est à dire les sociétés financières spécialisées dans la centralisation de l’argent et sa valorisation sous forme de placement en prêts ou titre - grandes banques, fonds de pension, fonds de placements à haut rendement et haut risque (les Hedge Funds), société d’assurances - et les marchés financiers où s’effectue l’achat et la vente de titres portant intérêts, dividendes ou plus-values résultant de spéculations réussies. La finance se distingue du financement de l’économie, tâche que la finance remplie fort mal et à laquelle elle fait même obstacle à partir d’un certain stade de son expansion.

Dans le titre suivant : « Au XX ème siècle, le pouvoir de la finance a connu une parenthèse » il écrit : Le pouvoir économique et politique de la finance n’a pas toujours été aussi fort . L’expérience a montré qu’on pouvait se passer d’elle pour financer l’économie.

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En France, lors des trois premiers plans de reconstruction et de modernisation (1946 - 1952, 1952 - 1957, 1958 - 1961), les banques nationalisées allouaient des crédits aux entreprises, tant publiques que privées, selon des critères de priorité déterminés par le ministère des Finances et le Commissariat général du plan. L’une des période ou le taux de croissance a été le plus fort dans l’histoire économique française a été financé sans « finance ». Il n’y avait pas de dette publique, ni de « revenus du capital ».

Il cite aussi les Etats-Unis.

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La montée de la dette a épousé le mouvement de la libéralisation financière (fin du livre p 109).

1) Note de lecture de « Les « dettes illégitimes - Quand les banques font main basse sur les politiques publiques » . de François Chesnais. (Ed Raison d’agir - mai 2011) Christian Delarue - Amitié entre les peuples
http://amitie-entre-les-peuples.org/Note-de-lecture-de-Les-dettes