Accueil > Antisexisme - Féminisme > Contre le sexo-séparatisme hommes - femmes ! Against sexoseparatism men - (…) > Sexyphobie - sexisme spécifique > De nombreuses religions ont imposé l’hypertextile pour les femmes. Christian (…)

De nombreuses religions ont imposé l’hypertextile pour les femmes. Christian DELARUE

mardi 3 avril 2018, par Amitié entre les peuples

De nombreuses religions ont imposé l’hypertextile pour les femmes.

Il n’y a pas que les intégristes musulmans ou les juifs haredim a vouloir voiler les femmes. Et pas que les cheveux, les jambes et les avant-bras aussi ! Et pas que les femmes , les très jeunes filles aussi. Il s’agit d’une très forte sexyphobie à justification hiérocratique, soit une forme très particulière de sexisme.

Retour en arrière (sauf pays ou c’est encore valide) :

Les catholiques furent longtemps sexoséparatistes et sexyphobiques. Les athées étaient beaucoup plus dégagés - pas tous - de ces pratiques qui de par le nombre très important de pratiquant-e-s devenaient culturelles. Le patriarcat est un fait historico-culturel que les religions justifiaient et approfondissaient face à ceux et celles qui contestaient. Aujourd’hui encore les bonnes soeurs sont sous hypertextile , portent le voile et la robe longue.

 Les catholiques étaient jadis sexoséparatistes (femmes à la maison avec les gosses) . Dans certaines traditions patriarcales la mère restait debout pendant que le reste de la famille mangeait. Elle ne devait pas s’assoir et manger avec les autres.

 Les catholiques étaient sexyphobes, haineux de ce qui est féminin et joli dans le corps ou les vêtements . De ce fait le port de la jupe longue était obligé et les menus artifices féminins (bijoux, chaussures à talons) interdits .

Les catholiques étaient sur ces questions proches des intégristes juifs haredim et les intégristes musulmans. Il a fallu le féminisme des années 60 pour rendre archaïque ce trait du patriarcat. Mais effectivement il reste les bonnes soeurs. Les femmes traditionalistes portent la jupe plissée bleu marine sous le genou avec chaussettes blanche. C’est plus rare.

Le pire en la matière, c’est encore de répéter que les manquements à la décence sont non seulement un déshonneur pour la femme mais une autorisation pour l’homme à violer. Il y a un cran d’ignominie sexiste en plus puisque le viol n’en est alors plus un.

Christian DELARUE