De Conakry à Nairobi, les Africains votent mais ne décident pas
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De Conakry à Nairobi, les Africains votent mais ne décident pas
Fragiles élections
février 2010
L’alternance pacifique par des élections reste l’exception en Afrique : Sénégal (2000), Mali (2002 et 2005), Bénin (2006), Ghana (2008), Afrique du Sud (2009).
Il existe encore des successions dynastiques (République démocratique du Congo [RDC], 2001), parfois emballées dans des consultations douteuses, comme au Gabon (2009) et au Togo (2005). Le président sénégalais Abdoulaye Wade cache mal son désir de voir lui succéder son fils Karim.
Les scrutins sont régulièrement boycottés par l’opposition : Soudan (2000), Guinée (2003), Djibouti (2005), Tchad (2006), Sénégal (2007), Congo-Brazzaville (2009).
Leurs résultats sont fréquemment contestés : Togo (2007), Zimbabwe (2008), Gabon (2009).
Les consultations sont souvent suivies de violences meurtrières : Côte d’Ivoire (2000), Ethiopie (2005), Nigeria (2007), Kenya (2007-2008), Madagascar (2008).
Enfin, s’il est moins fréquent que dans les années 1970, le coup d’Etat n’est pas rare : Mauritanie (2005 et 2008), Guinée-Bissau (2003), Centrafrique (2003). La Côte d’Ivoire y a échappé de justesse en 2002, mais le pays reste de facto coupé en deux.
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